Sélectionner une page
Image L’œuvre

Ecrite par Maikel Blanco Cuevas, cette Salsa avait déjà été enregistré il y a quelques années par le groupe Maykel Blanco avec la voix de Ricardo Alberti, devenant rapidement l’un des « hits » de l’orchestre. Elle a été reprise en 2008 dans un nouvel arrangement pour le CD Anda y Pégate.

Elle vaut à mon avis davantage par son caractère entraînant de musique de danse que par la valeur poétique du texte, mélange sans grand intérêt d’auto-références un peu vaniteuses, de clichés et de lieux communs.

Fabrice Hatem

Ses interprétations par Maikel Blanco y su SalsaMayor


Clip associé au CD Anda y Pégate

Ses paroles en espagnol [1]

Sa traduction en français

Anda y pégate
(Maikel Blanco Cuevas)

Hey! Llegó la máquina [2] de Cuba
Llegó la máquina otra vez
Llegó la máquina barriendo
Así que ven y pégate, pégate, pégate !

Ya llegó
La máquina llegó, llegó

La máquina llegó
Viene barriendo caminos
Viene barriendo caminos. (bis)

Sí, no es tarea fácil
No no no
Alcanzar el sueño
No no, no lo es.

Compartir la vida, tener amigos
Mirar a la cama y estar contigo
Son varias razones porque luchar
Porque vivir
¡ Sí ! ¡ Barriendo vengo !
¡ Cómo !
Con la salsa de Cuba
Con la Salsa Mayor
Por eso ¡Mira!

Siempre, siempre se puede
Siempre se puede más y más
Siempre, si es que se quiere
Para luchar, si ! Por qué no ?
Vengo… Barriendo con to’
Vengo, con la escobita en la mano
Defendiendo mis raíces
Y defendiendo lo que somos
Que somos… cubanos.

Ya llegó
La máquina llegó, llegó
La máquina llegó
Viene barriendo caminos
Viene barriendo caminos. (bis)

Barre, barre, barre
Vengo abriéndome una brecha
Vengo abriéndome el camino
Será eso mi destino
Do re mi fa sol la si
Mi música es para ti
Qué mas te voy a decir
Que bueno está mi congrí [3]
Hecho de negras y corcheas
¡ Por eso ! Mira !

Vengo, vengo barriendo
Vengo barriendo
Limpiando con to
(bis)

Pégate, pégate, péga

Anda pégate, anda pegate, anda pegate

Anda pégate
Si tú no te pegas mama, se te iban los pies
Soñé, contigo, soñé
Que tú no parabas mama, se te iban los pies
Una noche yo te vi bailando con la puerta abierta
Este día comprendí que era la música nuestra
Tu mama te dijo un día que no te desesperaras
Que esperaras tranquilito que la máquina llegara
Ven ven siroco ven ven…

(Improvisation vocale non retranscrite)

Vas-y, colle-toi
(Traduction de Fabrice Hatem)

Elle est arrivée, la machine de Cuba
Elle est arrivée à nouveau
Elle est arrivée la machine qui balaye tout
Alors viens et colle-toi, colle-toi !

Elle est arrivée
La machine, elle est arrivée
La machine est arrivée
Elle vient, balayant les chemins
Elle vient, balayant les chemins.

Oui, ce n’est pas une tâche facile
Non, non, non
D’atteindre son rêve
Non, non, non, pas facile.

Partager la vie, avoir des amis
Regarder le lit et être avec toi
Ce sont différentes raisons pour lutter
Pour vivre
Oui ! Je viens tout balayer
Pourquoi pas !
Avec la salsa de Cuba
Avec la Salsa Mayor
Pour cela ! Regarde !

Toujours, toujours on peut
Toujours on peut davantage
Toujours, si c’est ce que l’on désire
Pour lutter, oui ! Pourquoi pas ?
Je viens, je viens tout balayer…
Je viens avec la balayette en mains
Défendant mes racines
Et défendant ce que nous sommes
Tu sais que nous sommes cubains.

Elle est arrivée
La machine, elle est arrivée
La machine est arrivée
Elle vient, balayant les chemins
Elle vient, balayant les chemins.

Balaye, balaye, balaye
Je viens m’ouvrir une brèche
Je viens m’ouvrir le chemin
Ce sera cela mon destin
Do ré mi fa sol la si
Ma musique est pour toi
Qu’est-ce que je vais te dire de plus
Comme il est bon mon congri
Fait de noires et de croches
Pour cela ! Regarde !

Je viens, je viens balayer
Je viens, je viens balayer
Je viens tout nettoyer.

Vas-y, colle-toi !

Vas-y, colle-toi, colle-toi, colle-toi !

Vas-y, colle-toi
Si tu ne te colles pas, chérie, tu perdras le pas
J’ai rêvé avec toi, j’ai rêvé
Ne n’arrêtes pas chérie, sinon tu perds le pas
Une nuit que je t’ai vu danser par la porte ouverte
Ce jour j’ai compris que c’était notre musique
Ta mère t’a dit un jour de ne pas désespérer
D’attendra tranquillement que la machine arrive
Viens viens, Siroco, viens, viens

(Improvisation vocale non traduite)

Références complémentaires

Sur Maikel Blanco

Sur l’album Anda y pégate


[1] Le texte est basé sur la version du clip proposé en lien. Les parties interprétées par le chœur figurent en italiques.
[2] Manière dont le groupe Maykel Blanco se désigne dans ses propres chansons.
[3] Plat cubain à base de ragoût de bœuf et de haricots rouges.