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Ausencia est un Boléro composé par Willie Colón.

Il fut interprété pour la première fois par Héctor Lavoe, accompagné par l’orchestre de Willie Colón, dans l’album Nuestra Cosa, enregistré en 1970.

Le chanteur y exprime la nostalgie sans remède d’un amour perdu, dont le climat psychologique fait d’ailleurs irrésistiblement penser à celui d’un autre univers poétique : le Tango.

L’utilisation magistrale d’une forme « Boléro » par des artistes surtout connus pour leur œuvre « Salsera » montre à quel point ceux-ci ont été influencés par les formes traditionnelles de musique populaire des Caraïbes : Son, Bolero, etc.

Fabrice Hatem

Ses interprétations par Héctor Lavoe


Album Nuestra Cosa (1970)

Son texte en espagnol[1]

Sa traduction en français

Ausencia
(Willie Colon / Héctor Lavoe)

Ha terminado otro capítulo en mi vida,
La mujer que amaba, hoy se me fue
Esperando noche y día
Y no se decide a volver.

Pero yo se que volverá,
Y si no de penas moriré
¿Qué yo he hecho?
¿Qué te hizo partir?

No se si con el tiempo,
Esta herida se sanará
No hubo motivo,
Para terminar.

La he tratado de olvidar,
Mas sin embargo la recuerdo mas
No se asombre
Si ven a un hombre llorar.

No importa tu ausencia te sigo esperando
No importa tu ausencia te sigo esperando.

El día en que tu te fuiste,
Triste me quedé llorando
Ay regresa te lo pido, que por tu amor
Te juro me estoy matando.

Eh… Yo vi llorar a un hombre ante un espejo
Por un amor que le negara el cielo
Y asombrado me dió un escalofrío
Al ver en el espejo el rostro mío.

Eh… y yo seguiré esperando
Hasta el día en que me muera
Si Dios me quita la luna no me siento malo
Pero si me lleva a ti, me lleva las estrellas.

Oye 20 años no son nada
Si te gusta romper un coco
Por mi madre yo te juro a ti cosa buena
Que si no vuelves yo me voy a volver loco.

Absence
(Traduction de Fabrice Hatem)

Un autre chapitre de ma vie s’est terminé
Voila, elle est partie, la femme que j’aimais
J’espère nuit et jour son retour
Elle ne se décide pas à revenir.

Mais je sais qu’elle reviendra
Et sinon je mourrai de peine
Qu’est que j’ai fait ?
Qu’est-ce qui t’a fait partir?

Je ne sais si, avec le temps
Cette blessure se soignera
Il n’y avait pas de raison
Pour tout arrêter.

J’ai essayé de l’oublier
Mais je m’en souviens chaque jour davantage
Qu’on ne s’étonne pas
Si on voit un homme pleurer.

Peu importe ton absence, je t’attends toujours
Peu importe ton absence, je t’attends toujours.

Le jour où tu es partie
Je suis resté triste à pleurer
Ah reviens je t’en prie, parce que ton amour
Je te jure, est en train de me tuer.

Eh; devant un miroir un homme j’ai vu pleurer
Pour un amour que le ciel lui refusait
Et tout à coup, cela m’a fait frissonner
De voir mon propre visage s’y refléter.

Eh … je continuerai à espérer
Jusqu’au jour ou je mourrai
Si Dieu m’enlève la Lune, je n’en souffrirai pas
Mais s’il m’amène à toi, il me donne les étoiles.

Ecoute, vingt années ne sont rien
Si ça te plaît de détruire une cervelle.
Je te le jure par ma mère, tu seras satisfaite
Si tu ne reviens pas, je vais devenir fou.

Références complémentaires

Une bio-discographie de Héctor Lavoe

Une biographie en français de Héctor Lavoe


[1] Paroles basées sur la version de l’album Nuestra cosa (1970). Les paroles interprétées par le chœur figurent en italiques.