Sélectionner une page

ImageL’oeuvre

Cette Chanson de Timba a été composée par Aldalberto Alvarez.

Elle a été enregistrée en 2005 dans l’album Mi Linda Habanera par l’orchestre Adalberto Alvarez y Su Son avec la voix de Isaac Cruz.

Elle met en scène un homme qui se plaint d’être la victime d’une femme intéressée, manipulatrice et dépensière.

Pour le tanguero que je suis également, ce lamento cocasse n’est pas sans rappeler le tango Chorra de Enrique Discepolo, qui traite à peu près du même thème.

Fabrice Hatem

Ses interprétations par l’orchestre Adalberto Alvarez y Su Son


– Album « Best of Adalberto alvarez y su Son »

Ses paroles en espagnol[1]

Sa traduction en français

Ella est un abusadora
(Adalberto Alvarez)

Abusadora ! Me entere…
Desde que yo estoy con ella
Las cosas no me van bien
Ya no me alcanza el dinero
Como gasta esa mujer
Todo lo que a ella le gusta
Me lo pide sin demora
No le importa lo que cueste
Tremenda derrochadora
Abusadora, abusadora
Ella sabe que me gusta
Y por eso me devora
Abusadora, abusadora
Esta acabando conmigo
Es una demoledora.
Mientras que tiene dinero
Ni me extraña ni me llora
Pero cuando se le acaba
Llama 24 horas.
Menos mal que descubri
Su jugada engañadora
Todo era por interes
Ni me quiere ni me adora.
Yo se que es mentira
Yo se que es mentira nena
Esa nena que esta ahí
Ni me quiere ni me adora y por eso
Abusadora, abusadora
Ella sabe que me gusta
Y por eso me devora

Mami
Cuida a tu papi
Que si te quiere
Y eso tu lo sabes, lo sabes muy bien.
Abusadora, abusadora
Ella sabe que me gusta
Y por eso me devora

Y te digo
Aprende a darle la mano a quien es tu amigo
Y al otro deja que siga por su camino
Derechito y bien.

(Improvisation non reproduite)

Abusatrice
(Traduction de Fabrice Hatem)

Abusatrice ! J’ai bien compris…
Depuis que je suis avec elle
Les choses ne vont pas très bien
Je ne gagne pas autant d’argent
Que n’en dépense cette femme
Tout ce qui lui plaît à elle,
Elle me le demande sans vergogne
Elle s’en fiche, ce que cela coûte
C’est une terrible dépensière
Abusatrice, abusatrice
Elle sait bien qu’elle me plaît
Et qu’elle peut me dévorer
Abusatrice, abusatrice
Elle va me mettre sur la paille
C’est une démolisseuse
Tant qu’elle a un peu d’argent
Elle ne pense pas à moi
Mais quand le pognon lui manque
Elle m’appelle de jour et de nuit.
C’est moindre mal de découvrir
Son petit manège de menteuse.
Tout ça était par intérêt
Elle ne m’aime ni ne m’adore.
Tout cela n’est que mensonge.
Ce n’est que mensonge, petite
Cette petite que voici
Elle ne m’aime ni ne m’adore, et voila
Abusatrice, abusatrice,
Elle sait qu’elle me plaît,
Et qu’elle peut me dévorer
Ma chérie
Fait attention à ton papi
Car il t’aime, oui
Et ça tu le sais, tu le sais très bien.
Abusatrice, abusatrice,
Elle sait qu’elle me plaît,
Et qu’elle peut me dévorer
Et je te dis
Apprends à tendre la main à qui est ton ami
Et l’autre, laisse-le suivre sa route
Tranquille, de son côté.

(Improvisation non traduite)

Référence complémentaires

Sur Aldaberto Alvarez

Sur l’album Mi Linda Habanera


[1] Le texte est basé sur la version de l‘émission télévisée proposée en lien. Les parties interprétées par le chœur figurent en italiques.