L’œuvre
En 1985, Frankie Ruiz quitte l’orchestre La Primerisima de Tommy Olivencia pour devenir chanteur soliste. Il inaugure la même année cette nouvelle étape de sa carrière artistique par le lancement de son premier album solo Solista, Pero No Solo. Celui-ci contient plusieurs thèmes encore aujourd’hui célèbres, comme Esta Cobardia, Tu Con El, El Camionero et La Cura.
Cette dernière chanson posséde, comme le souligne un article du site BuscaSalsa, un double sens. Au delà du sens apparent – un amant malheureux évoque ses efforts pour oublier la femme qui le fait souffrir – ce sont les tentatives de déxintoxication de Franckie Ruiz, dépendant à l’alcool et aux drogues, qui sont évoqués dans le très beau texte de Tite Curet Alonso.
L’album rencontra un grand succès et fit de Frankie Ruiz l’un des chanteurs de Salsa les plus en vogue du moment. Il fut couronné par le titre de « meilleur disque de l’année » aux Latin Music Awards de Billboard en 1986.
Fabrice Hatem
Ses interprétations par Frankie Ruiz | |
Ses paroles en espagnol[1] | Sa traduction en français |
La cura Si te dicen que yo me estoy curando es la verdad Si te dicen que yo me estoy curando es la verdad Amargura, señores, que a veces me da Amargura, señores, que a veces me da Ay es una cura tan mia y me priva de alegria Amargura, señores, que a veces me da Aunque me salga tan cara, algo tiene que me ampara Amargura, señores, que a veces me da No te lo niego mamita yo te digo la verdad Amargura, señores, que a veces me da Cuando yo estaba contigo era puño y bofeta Amargura, señores, que a veces me da Cura, cura, cura la cura la tengo yo Amargura, señores, que a veces me da | La cure Si on te dit que je me soigne c’est la vérité Si on te dit que je me soigne c’est la vérité L’amertume, messieurs, que cela me donne parfois L’amertume, messieurs, que cela me donne parfois C’est une cure bien à moi, et elle me prive de joie L’amertume, messieurs, que cela me donne parfois Même si elle me coûte, elle me protège aussi L’amertume, messieurs, que cela me donne parfois Je ne le nie pas, ma chérie, je te dis la vérité, L’amertume, messieurs, que cela me donne parfois Quand j’étais avec toi c’étaient des coups et des gifles L’amertume, messieurs, que cela me donne parfois Remède, remède, le remède moi je l’ai L’amertume, messieurs, que cela me donne parfois |
Références complémentaires – Une autre fiche technique sur la chanson La Cura – Une excellente bio-discographie de Frankie Ruiz par Robert Tèllez |
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