Chica plástica (Rubén Blades) Ella era una chica plástica De esas que veo por ahí De esas que cuando se agitan Sudan « Channel N° 3 ». Que sueñan casarse con un doctor Pues el puede mantenerlas mejor No le hablan a nadie si no es su igual A menos que sea « fulano de tal » Son lindas, delgadas, de buen vestir, De mirada esquiva y falso reir. El era un muchacho plástico De esos que veo por ahí Con la peinilla en la mano Y cara de « yo no fuí » De los que por tema en conversación Discuten que marca de carro es mejor De los que prefieren el no comer Por las apariencias que hay que tener Pa’ andar elegantes y asi poder Una chica plástica recoger. (Que fallo) Era una pareja plástica De esas que veo por ahí El, pensando solo en dinero Ella, en la moda en París Aparentando lo que no son Viviendo en un mundo de pura ilusión Diciendo a su hijo de cinco años : « No juegues con niños de color extraño » Ahogados en deudas para mantener Su status social en boda o coctel. (Que fallo) Era una ciudad de plástico De esas que no quiero ver De edificios cancerosos Y un corazón de oropel Donde, en vez de un sol, Amanece un dólar Donde nadie ríe Donde nadie llora Con gentes de rostros de polyester Que escuchan sin oir Y miran sin ver. Gente que vendió por comodidad Su razón de ser y su libertad. Oye latino, oye hermano, oye amigo, Nunca vendas tu destino Por el oro ni la comodidad Nunca descanses, Pues nos falta andar bastante Vamos todos adelante Para juntos terminar Con la ignorancia que nos trae sugestionados Con modelos importados Que no son la solución. No te dejes confundir, Busca el fondo y su razón Recuerda : se ven las caras, Pero nunca el corazón. No te dejes confundir, Busca el fondo y su razón Recuerda : se ven las caras, Pero nunca el corazón. Recuerda : se ven las caras, Y jamás el corazón. Se ven las caras, se ven las caras, vaya, Pero nunca el corazón. Del polvo venimos todos Y allí regresaremos, como dice la canción Recuerda que el plástico se derrite Si le da de lleno el sol. Estudia, trabaja, se gente primero Allí está la salvación Pero que mira, mira, no te dejes confundir Busca el fondo y su razón Pa’ lante, pa’ lante, pa’ lante, pa’ lante, pa’ lante Y así seguiremos unidos, y al final venceremos. Pero señoras y señores, en medio del plástico También se ven las caras de esperanza Se ven las caras orgullosas Que trabajan por una latinoamérica unida Y por un mañana de esperanza y de libertad Se ven las caras de trabajo y de sudor De gente de carne y hueso que no se vendió De gente trabajando, buscando el nuevo camino Orgullosas de su herencia y de ser latino De una raza unida, la que Bolívar soñó. Siembra! Panamá, Puerto Rico, México, Venezuela Perú, República Dominicana, Cuba, Costa Rica Colombia, Honduras, Ecuador, Bolivia Argentina, Nicaragua sin Somoza, El barrio, la esquina, los estudiantes. | Fille-plastique (Traduction de Fabrice Hatem) Elle, c’était une fille-plastique Comme celles que l’on voit dans le coin Comme qui lorsqu’elles s’agitent Suent du « Chanel NO3 ». Qui rêvent de marier avec un docteur Qui pourra très bien les entretenir Qui ne parlent qu’aux gens qui leur ressemblent A moins qu’ils n’aient un nom qui impressionne Elles sont jolies, minces, et bien sapées Avec un regard fuyant et un rire mensonger. Lui, c’était un garçon-plastique Comme ceux que l’on voit dans le coin Qui même avec dans les mains une machette Aurait l’air de dire « j’y suis pour rien ». De ceux qui pour thème de conversation Discutent de la meilleure marque de voiture De ceux qui préfèrent se priver de manger Pour les apparences qu’il faut préserver Pour être élégants et ainsi pouvoir Une fille-plastique se lever. (Lamentable) C’était un couple-plastique Comme ceux que l’on voit par ici Lui, pensant seulement à l’argent Elle, à la mode de Paris Essayant de paraître autres qu’ils ne sont Vivant dans un monde de pure illusion Disant à leur fils de cinq ans : « Ne joue pas avec des enfants de couleur bizarre » Ensevelis dans les dettes pour préserver Leur statut social en noces ou cocktails. (Lamentable) C’était une ville de plastique De celles que je n’aime pas voir Avec des édifices cancéreux Et un cœur fait d’oripeaux Où, à la place de soleil, Un dollar se lève le matin Où personne ne rie Ou personne ne pleure Avec des gens au visage de polyester Qui écoutent sans entendre Et qui regardent sans voir. Des gens qui ont vendu par commodité Leur raison d’être et leur liberté. Ecoute latino, écoute frère, écoute ami, Ne vends jamais ton destin Pour l’or ou pour la commodité Ne te repose jamais, Car nous avons encore du chemin à faire, Allons tous ensemble de l’avant Pour en finir tous ensemble Avec l’ignorance qui nous aveugle Avec des modèles importés Qui ne sont pas la solution. Ne te laisse pas tromper, Cherche la profondeur des choses Souviens-toi : on voit les visages Mais jamais le cœur. Ne te laisse pas tromper, Cherche la profondeur des choses Souviens-toi : on voit les visages Mais jamais le cœur Souviens-toi : on voit les visages Mais jamais le cœur. On voit les visages, les visages, vas, Mais jamais le cœur. Nous venons tout de la poussière Et nous y retournerons, comme dit la chanson Souviens-toi que le plastique se met à fondre Quand on l’expose en plein soleil. Etudie, travaille, les tiens d’abord, Voilà où est le salut Mais regarde, regarde, regarde, ne te laisse pas tromper Cherche la profondeur des choses Vas de l’avant, de l’avant, de l’avant Et ainsi nous serons unis et finalement nous vaincrons. Mais messieurs et mesdames, au milieu du plastique On voit aussi des visages d’espoir On voir les figures orgueilleuses Qui luttent pour une Amérique latine unie Et pour un matin d’espérance et de liberté On voit des visages de travail et de sueur De gens de chair et d’os qui ne se sont pas vendus De gens qui luttent, cherchant un nouveau chemin Orgueilleux de leur ascendance latine Membres d’une race unis, celle dont rêva Bolivar. Semez !!!! Panamá, Porto Rico, México, Venezuela Pérou, République Dominicaine, Cuba, Costa Rica Colombie, Honduras, Equateur, Bolivie, Argentine, Nicaragua sans Somoza, Le quartier, le coin de rue, les étudiants. |
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