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Mi Libertad

Ecrit en 1992par Pedro Azael et Eduardo Lali Carrizo pour Frankie Ruiz, Mi Libertad est un texte largement autobiographique. En effet, Frankie Ruiz fut incarcéré à plusieurs reprises à la fin des années 1980 et au début des années 1990 pour possession de drogue et actes de violence. Il exprime dans ce texte magnifique ses souffrances de prisonnier et l’espoir d’une prochaine libération.

Mi Libertad fut publiée en 1992 dans l’album éponyme, qui rencontra un immense succès auprès du public. Malheureusement, l’artiste, malgré les bonnes résolutions qu’il exprime dans cette  chanson, retomba au cours des années 1990 dans la drogue et l’alcoolisme. Il décéda en Août 1998, un mois après un dernier grand concert au Madison Square Garden de New York.

Fabrice Hatem

Quelques interprétations (Par Frankie Ruiz)  

interprétration n°1

Interprétation n°2

Interprétation n°3 

Le texte en espagnol (1)

Sa traduction en français

Mi Libertad
(Pedro Azael / Eduardo « Lali » Carrizo)

Una colilla de cigarro mas,
Un cenicero que va a reventar,
La misma historia triste y sin final,
El mismo cuento de nunca acabar,
Y la carcajada de otra madrugada, ooohhh…

Se burlan cuatro paredes,
Rutina a puertas cerradas,
Y un carnaval de barrotes,
Bailando sobre mi cama.

Extraño aquella cometa,
Que yo de niño volaba,
A mis amigos del barrio,
Que mis canciones bailaban.

Quiero cantar de nuevo, caminar,
Y mis amigos buenos visitar,
Pidiendo otra oportunidad,
Bajo el farol del pueblo conversar
Y en una fiesta linda celebrar
Mi Libertad.

Que, que, que, ay mi tierra
Extraño aquella cometa,
Que yo de niño volaba,
A mis amigos del barrio,
Que mis canciones bailaban.

Quiero cantar de nuevo, caminar,
Y mis amigos buenos visitar,
Pidiendo otra oportunidad,
Bajo el farol del pueblo conversar
Y en una fiesta linda celebrar
Mi Libertad.

Ahora si…

Quiero cantar de nuevo caminar,
Y mis amigos buenos visitar.

La misma historia triste y sin final,
Y el mismo cuento de nunca acabar.

Quiero cantar de nuevo caminar,
Y celebrar mi libertad.

Se burlan cuatro paredes,
Rutina a puertas cerradas.

Quiero cantar de nuevo caminar,
Y mis amigos buenos visitar.

Un carnaval de barrotes,
bailando sobre mi cama.

Cachimba… alli !

Quiero cantar de nuevo caminar,
Y mis amigos buenos visitar.

Y extraño aquella cometa,
Que yo yo yo de niño volaba.

Quiero cantar de nuevo y caminar,
Y celebrar mi libertad.

A mis amigos buenos saludar,
Que mis canciones bailaban.

Pero que rico esta esto…jajaja…mi libertad
Mi chica… otra vez… siii.

Quiero cantar de nuevo y caminar,
Y mis amigos buenos visitar.

Bajo el farol del pueblo conversar,
Mira y en un fiesta celebrar.

Quiero cantar de nuevo y caminar,
Y celebrar mi libertad.

Ahora me a llegado el momento,
Y tengo otra oportunidad.

Quiero cantar de nuevo y caminar,
Y mis amigos buenos visitar.

Quiero cantar de nuevo y caminar,
Y compartir mi libertad.

Yo positivo okay.

Ma liberté
(Traduction de Fabrice Hatem)

Encore un mégot de cigarette
Un cendrier qui va déborder
La même histoire triste et sans fin,
Le même conte qui ne finit jamais
Et l’éclat de rire d’un nouveau matin, oooohhh…

Ils grimacent ces quatre murs,
Routine des portes fermées
Et un carnaval de barreaux
Qui dansent au dessus de mon lit.

Comme il me manque, ce cerf volant
Qu’enfant je faisais voler,
Et mes bons amis du quartier
Que mes chansons faisaient danser.

Je veux de nouveau chanter, et marcher
Et mes chers amis retrouver
Une seconde chance, demander
Sous les lampions du village, bavarder
Et dans une belle fête célébrer
Ma liberté.

Quoi, quoi, quoi, ah ma terre
Comme il me manque, ce cerf volant
Qu’enfant je faisais voler,
Et mes bons amis du quartier
Que mes chansons faisaient danser.

Je veux de nouveau chanter, et marcher
Et mes chers amis retrouver
Une seconde chance, demander
Sous les lampions du village, bavarder
Et dans une belle fête célébrer
Ma liberté.

Maintenant oui…

Je veux de nouveau chanter, et marcher
Et mes chers amis retrouver.

La même histoire triste et sans fin,
Le même conte qui ne finit jamais.

Je veux de nouveau chanter, et marcher
Et célébrer ma liberté.

Ils grimacent ces quatre murs
Routine des portes fermées.

Je veux de nouveau chanter, et marcher
Et mes chers amis retrouver.

Et un carnaval de barreaux
Qui dansent au dessus de mon lit

Chaud, chaud; voila !

Je veux de nouveau chanter, et marcher
Et mes chers amis retrouver.

Comme il me manque, ce cerf volant
Que moi, moi, moi, enfant je faisais voler,

Je veux de nouveau chanter, et marcher
Et célébrer ma liberté.

Et saluer mes chers amis
Que mes chansons faisaient danser.

Mais comme c’est bien ça …ah ah ah … Ma liberté
Ma chérie… de nouveau… Ouiii

Je veux de nouveau chanter, et marcher
Et mes chers amis retrouver.

Sous les lampions du village, bavarder
Regarde, et par une belle fête célébrer.

Je veux de nouveau chanter, et marcher
Et célébrer ma liberté.

Voila, le moment est arrivé,
Et j’ai une autre chance maintenant.

Je veux de nouveau chanter, et marcher
Et mes chers amis retrouver.

Je veux de nouveau chanter, et marcher
Et partager ma Liberté.

Je positive, okay ?

Autres références

– Un site dédié a Frankie Ruiz

Un excellent article nécrologique de Jack « El oso »  

(1) les parties interprétées par le chœur figurent en italiques