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ImageL’île de Porto-Rico a joué un rôle majeur dans la génèse, la naissance et l’histoire de la Salsa. Berceau de nombreux rythmes traditionnels dont on retrouve l’influence dans cette musique, comme la Bomba ou la Plena, elle a ensuite offert à New York, à travers l’émigration, une grande partie des artistes et du public qui y ont enfanté cette nouvelle forme de culture urbaine à la fin des années 1960 (photo ci-contre : le chanteur Ismael Rivera).  

Mais la Salsa s’est également développée dans l’île elle-même, et tout particulièrement dans sa capitale, San Juan, depuis les précurseurs guaracheros des années 1950 jusqu’à la vague de la Salsa romantique des années 1980 qui s’est traduite par une montée verticale de la production musicale proprement portoricaine. A travers la circulation des artistes et des oeuvres, c’est un dialogue créatif permanent qui s’est ainsi noué, au cours du dernier demi-siècle, entre New York et Puerto-Rico, permettant à la Salsa de se nourrir à la fois des cultures musicales de l’île tropicale et de celles des grandes villes nord-américaines.  

A travers l’organisation de différents congrès et festivals internationaux, les entrepreneurs locaux du « show business » ont également cherché avec succès, au cours des années 1990, à se réapproprier la mode de la Salsa dansée, lancée à New York à la fin des années 1980, et fortement identifiée à Porto-Rico.  

Malgré la concurrence du Merengue puis du Reggeaton auprès des jeunes générations, malgré aussi la très grave crise économique qui frappe actuellement Puerto-Rico, la scène salsera est toujours active à San Juan : apparition d’une nouvelle génération d’orchestres, lieux de danse relativement nombreux pour une ville de taille moyenne, organisation d’évenénements festifs destinés à population locale ou de congrès internationaux à vocation plus touristique…

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