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La rueda

La rueda

ImageL’œuvre

Composée par Víctor Manuel Mato, cette salsa a été enregistrée en 1980 dans le second album de l’orchestre Portoricain La Solución, intitulé, tout simplement, Orquesta la Solución.

Elle conte la nostalgie amoureuse d’un homme qui n’a pas réussi à retenir auprès de lui une femme aventureuse et rebelle.

Son immense succès a constitué le véritable point de départ de la carrière de Frankie Ruiz, alors âgé de 22 ans, qui était le chanteur du groupe La Solución avec Jaime Rivera.

Fabrice Hatem

 

Ses interprétations par Frankie Ruiz

CD de l’orchestre La Solucion (1980)

En version « show TV »

Ses paroles en espagnol[1]

Sa traduction en français

La rueda
(Victor Manuel Mato)

Tu eres la rueda, yo soy el camino
Pasas encima de mi dando vueltas
Tu rodaras porque ese es tu destino
Sin encontrar nadie que te detenga.
Quise pararte pero ibas sin frenos
Y tus rodadas me hicieron pedazos
Porque no quieres los caminos buenos
Y agarras todo lo que hay en tus pasos.

Yo que soñaba, con ser en tu vida
El terminar de tus vueltas al mundo
Te vi pasar como nave perdida
De aqui pa’lla sin agarrar tu rumbo.
Ninguna rueda me habia lastimado
Y me pasaron de las mas pesadas
Pero contigo quede destrozado
Porque no hiciste ninguna parada.

Yo que te tenia siempre a mi lado
Y el dia menos pensado
Tu te me fuiste de mi lado.

Pero hay que barbaridad,
Y yo sin moverme del mismo lugar…

Ninguna mujer a mi me habia lastimado
Pero contigo yo quede destrozado.

Pero hay que barbaridad,
Y yo sin moverme del mismo lugar…

Yo que soñaba con ser en tu vida
El terminar de tus vueltas al mundo
Te vi pasar como nave perdida.

Pero hay que barbaridad,
Y yo sin moverme del mismo lugar…

Quise pararte pero no me escuchabas
Tu te querias ir con el
Y de mi lado tu te alejabas.

Pero hay que barbaridad,
Y yo sin moverme del mismo lugar…

Oye negrona sigue dando vueltas
Verdad que no consigue
Ahiii…

Pero hay que barbaridad,
Y yo sin moverme del mismo lugar…

Yo que a ti te daba todita mi lana
No supiste apreciar
Y seguiste con tus rodadas.

Pero hay que barbaridad,
Y yo sin moverme del mismo lugar…

Tu eres la rueda yo soy el camino
Pasas encima de mi buscando tu destino.

Pero hay que barbaridad,
Y yo sin moverme del mismo lugar…

Te vi pasar como nave perdida
De aqui para’lla sin agarrar tu rumbo.

Pero hay que barbaridad,
Y yo sin moverme del mismo lugar…

Pero ay que barbaridad, pero oye que barbaridad
Tu lo perdiste todo y aqui tu no tienes na

Pero hay que barbaridad,
Y yo sin moverme del mismo lugar…

La roue
(Traduction de Fabrice Hatem)

Tu es la roue, moi je suis le chemin
Tu passes par dessus moi pendant que tu tournes
Tu rouleras parce que c’est ton destin
Sans rencontrer personne qui te retienne.
J’ai voulu t’arrêter mais tu allais sans freins
Et ton roulement a arraché mes bornes
Car tu n’aimes pas prendre les bons chemins
Et tu bouscules ce que se trouve sur ton passage.

Moi qui rêvais qu’en entrant dans ta vie
Je mettrais fin à tes tours du monde
Je t’ai vu passer comme un bateau à la dérive
Tanguant de ci, de là, sans trouver ton chemin.
Aucune roue ne m’avait tant blessé
Et pourtant, j’en ai connu de plus mauvaises
Mais avec toi j’ai été démoli
Parce que jamais, jamais, tu ne t’es arrêtée.

Moi qui me tenais toujours à tes côtés
Le jour où je m’y attendais le moins
Tu es partie, tu m’as m’abandonné.

Mais ah ! Quel malheur
Et moi qui suis resté au même endroit…

Aucune femme ne m’avait autant blessé
Mais avec toi j’ai été détruit.

Mais ah ! Quel malheur
Et moi qui suis resté au même endroit…

Moi qui rêvais qu’en entrant dans ta vie
Je mettrais fin à tes tours du monde
Je t’ai vue passer comme un bateau à la dérive.

Mais ah ! Quel malheur
Et moi qui suis resté au même endroit…

Je voulu t’arrêter mais tu ne m’écoutais pas
Tu voulais partir avec lui
Et tu t’es éloignée de moi.

Mais ah ! Quel malheur
Et moi qui suis resté au même endroit…

Alors, chérie, continue à rouler
Car c’est vrai, je n’ai pas réussi
Ahiii…

Mais ah ! Quel malheur
Et moi qui suis resté au même endroit…

Moi qui te donnais le meilleur de moi-même
Tu n’as pas su apprécier,
Et tu as continué à rouler.

Mais ah ! Quel malheur
Et moi qui suis resté au même endroit…

Tu es la roue et je suis le chemin,
Tu passes sur moi en cherchant ton destin.

Mais ah ! Quel malheur
Et moi qui suis resté au même endroit…

T’ai vu passer comme un navire perdu
Allant de ci, de là, sans trouver ton chemin.

Mais ah ! Quel malheur
Et moi qui suis resté au même endroit…

Mais ah quel malheur, mais dis, quel malheur
Tu as tout perdu, ici tu n’as plus rien

Mais ah ! Quel malheur
Et moi qui suis resté au même endroit…

Références complémentaires

Une biographie en espagnol de Frankie Ruiz

Nom des auteurs/compositeurs des principales chansons du répertoire de Frankie Ruiz


[1] Les parties interprétées par le chœur figurent en italiques. Les paroles en espagnol sont basées sur la version « CD »
La Rebelión

La Rebelión

ImagePour lire une traduction de ce texte, cliquez sur le lien suivant : Rebelion.

Si le genre des « Salsas engagées » est relativement répandu, il est beaucoup plus rare de pouvoir bénéficier d’un cours d’histoire latino-américaine tout en dansant le samedi soir. Et pourtant, c’est bien cette association improbable que réussit le colombien Joe Arroyo dans sa chanson « La Rebelión« .

Composée au début des années 1980, celle-ci fait en effet allusion à l’une des 250 révoltes d’esclaves Noirs recensées dans le nouveau monde depuis le début de la traite jusqu’à la fin de l’esclavage. Le thème en est à la fois d’une grande simplicité et d’une grande beauté poétique : un Noir se révolte lorsqu’il voit son maître frapper son épouse aimée. Et son « Tu ne frappes pas ma négresse », répété comme un leit-motive tout au cours de la chanson, résonne encore aujourd’hui dans nos soirées de Salsa contemporaines, à quatre siècles de distance, comme un magnifique appel à la dignité humaine et à la Liberté.

Mais qui était ce Noir révolté ? S’agit-il d’un personnage inventé de toutes pièces, ou bien l’anecdote a-t-elle un fond de vérité historique ? L’histoire de Benkos Biohó et du village de El Palenque de San Basilio m’incite à penser que Joe Arroyo, qui a longtemps habité dans la région de Carthagène, en Colombie, s’est bel est bien inspiré d’un fait réel – ou, ce qui revient au même, poétiquement parlant, de l’imaginaire collectif – pour écrire sa chanson.

Nous sommes au tout début des années 1600, à Carthagène. Un Noir amené de Guinée par les trafiquants, Benkos Biohó, a réussi à s’échapper à l’occasion du naufrage de son bateau négrier sur les côtes du Nouveau monde et à organiser une véritable armée. Celle-ci contrôle une zone montagneuse dans les environs de la ville. Ses réseaux de résistance permettent à des centaines de Noirs de fuir l’esclavage et de rejoindre les territoires libérés où ils fondent des villages, que l’on appelle encore aujourd’hui Les Palenques de Los Negros.

 

ImageQuant à Benkos Boihó, il effraya tant les autorités espagnoles que celles-ci conclurent avec lui en 1607 un véritable traité de paix garantissant la liberté aux Noirs fugitifs… Ce qui ne les empêcha pas, quelques années plus tard, en 1619, de le capturer par traîtrise et de le pendre. Il est devenu aujourd’hui l’une des grandes figures de l’imaginaire collectif local. Sa statue orne la place du Palenque de San Basilio, un village reculé peuplé de descendants de « Cimarrones », dont les habitants affirment – sans base historique certaine – qu’il fut créé par Benkos.

Plus récemment, une autre statue de celui-ci a été érigée à Carthagène même, dans le Parc de la Constitution – signe d’un réévaluation de l’historiographie officielle, où les souffrances et la résistance des peuples opprimés par la colonisation espagnole sont désormais davantage reconnues.

Même si Joe Arroyo ne nous conte que le fait générateur de la rébellion, et même si son texte est très éloigné de la réalité historique, la mémoire collective de ces événements apparaît clairement en filligrane de sa chanson.

Je vous propose d’écouter celle-ci dans l’interprétation de Joe Arroyo, accompagné par son orchestre La Verdad, tout en lisant ma traduction.

Fabrice Hatem

La oportunitad

La oportunitad

ImageL’œuvre

La Oportunidad est une Salsa composée par Tite Curet Alonso.

Elle a été enregistrée en 1972 par Ismael Miranda, accompagné par l’orchestre de Larry Harlow, dans l’album éponyme.

Le thème de la chanson – un jeune homme se réjouit de ce que son heure de chance soit enfin arrivée – a sans doute une résonnance autobiographique. En effet, l’album dont elle fait partie – et qui porte d’ailleurs le titre éponyme – est le premier à avoir été enregistré en solo par le jeune Ismael Miranda : ce fut pour lui une immense opportunité. Mais le directeur de l’orchestre dont il faisant jusque là partie, Larry Harlow, lui a prêté main forte à cette occasion, acceptant de l’accompagner avec ses musiciens. Peut-être faut-il voir là la « main amie « à laquelle le chanteur fait référence dans le texte ?

Fabrice Hatem

Ses interprétations par Ismael Miranda


Dans l’album La oportunitad (1972)

Ses paroles en espagnol[1]

Sa traduction en français

La Oportunidad
(Tite Curet Alonso)

Ahora si, ahora si llego la mía
Ahora si, que no la dejo pasar
Que no que no
Esta es mi oportunidad.

Que sería del que vive
Sin ser nada en esta vida,
Ay si nadie le da la mano
De manera decisiva.

Pero la mía llegó
Ahora si llegó la mía
Ahora si, que no la dejo pasar
Que no que no,
Esta es mi oportunidad.

A la larga asi llegó, llegó
Mi oportunidad. (répét.)

Ay mucho tiempo yo esperaba,
Y ahora accaba de llegar.

A la larga asi llegó, llegó
Mi oportunidad.

Ay lo mucho que yo sufrí,
Y ahora voy a disfrutar.

A la larga asi llegó, llegó
Mi oportunidad.

Ahora me siento contento,
Y tu va ver tu verás.

A la larga asi llegó, llegó
Mi oportunidad.

A la larga y a la larga,
Llegó mi oportunidad.

(Instrumental)

A la larga asi llegó, llegó
Mi oportunidad. (répét.)

Ay yo sufrí amargamente,
Y ahora que risa me da.

A la larga asi llegó, llegó
Mi oportunidad.

Yo me siento tan contento,
Tengo ganas de bailar.

A la larga asi llegó, llegó
Mi oportunidad.

Oye que dile a quel que me la dió,
No no la dejaré pasar.

 

L’opportunité
(Traduction de Fabrice Hatem)

Maintenant oui, mon heure est arrivée
Maintenant oui, je ne dois pas la rater
Ah non ah non
C’est mon opportunité.

Que dire de celui qui existe
Sans n’être rien dans cette vie,
Ah si personne ne vient l’aider
De manière décisive.

Mais mon heure est arrivée
Maintenant oui, mon heure a sonné
Maintenant oui, je ne dois pas la rater
Ah non ah non
C’est mon opportunité.

Enfin elle est arrivée, elle est arrivée,
mon opportunité.

Ah ça fait longtemps que j’attendais
Et maintenant, elle est enfin arrivée.

Enfin elle est arrivée, elle est arrivée,
mon opportunité.

Ah j’ai tellement souffert
Et maintenant ce sera la belle vie.

Enfin elle est arrivée, elle est arrivée,
mon opportunité.

Maintenant, je suis content,
Tu vas voir, tu verras.

Enfin elle est arrivée, elle est arrivée,
mon opportunité.

Enfin, enfin, elle est arrivée,
Elle est arrivée mon opportunité.

(Instrumental)

Enfin elle est arrivée, elle est arrivée,
mon opportunité.

Ah j’ai souffert amèrement
Et maintenant comme cela me fait rire.

Enfin elle est arrivée, elle est arrivée,
mon opportunité.

Je me sens si content
Que j’ai envie de danser.

Enfin elle est arrivée, elle est arrivée,
mon opportunité.

Ecoute, dis-le à celui qui me l’a donnée,
Que je ne vais pas la laisser passer.

Références complémentaires

Bio-discographie en français de Ismael Miranda

Bio-discographie en anglais de Ismael Miranda

Quelques précisions sur l’album La oportunitad


[1] Le texte est basé sur la version de l’album La Oportunitad. Les parties interprétées par le chœur figurent en italiques.

La negra Tomasa

La negra Tomasa

ImagePour lire la traduction de cette chanson, cliquez sur le lien suivant : Tomasa.

Cette très amusante Guaracha, écrite par Guillermo Rodríguez Fiffe, constitue un véritable traquenard pour le traducteur. Sous des apparences assez simples, le texte est en effet littéralement truffé d’expressions idiomatiques dont le sens est difficile à comprendre si l’on n’a pas vécu une bonne partie de sa vie dans un milieu afro-cubain, à la fois à la Havane ET à Santiago de Cuba.

Pour pouvoir mener à bien cette traduction, j’ai donc dû faire fonctionner à plein régime le réseau de solidarité de mes amis cubains. Cela m’a permis d’apprendre, entre autres que l’expression « Echar Bilongo » signifie « jeter le mauvais œil, jeter un sort » ; que le tasajo et le mabinga sont des plats à base de viande séchée ; que la Timba est un secteur du quartier du Vedado, à la Havane… et bien d’autres choses encore, qui ne seront certainement utiles pour mes prochaines traductions.

 

Je vous propose d’écouter La negra Tomasa dans l’interprétation de Compay Segundo tout en lisant ma traduction.

Fabrice Hatem

La negra tiene tumbao

La negra tiene tumbao

ImageL’œuvre

Composée par Sergio George et Fernando Osorio, La negra tiene Tumbao été enregistrée en 2001 par Celia Cruz dans l’album éponyme. A 75 ans passés, la chanteuse s’essaye ici – en compagnie de quelques interprètes de la nouvelle génération – au rap.

Pour n’importe qui d’autre, l’exercice aurait semblé sans espoir. Mais pas, bien sûr, pour Celia Cruz, qui sait admirablement nous faire ressentir à quel point les formes contemporaines de la musique afro-américaines sont contenues en germe dans des styles plus traditionnels, comme la cumbia ou le son.

Il en résulte une chanson d’une sonorité extrêmement originale, métissage réussi de styles appartenant à des époques ou des aires géographiques différentes, mais unis par une même racine rythmique.

L’âge de la chanteuse n’apparaît plus alors comme un handicap, mais au contraire comme le gage d’une immense expérience de ces modes d’expression, à la fois divers et proches les uns des autres, et dont le rap ou la salsa n’apparaissent alors que comme lesderniers vatar, facile à interpréter pour qui sait d’où ils sont nés.

La critique ne s’y est pas trompée, puisque l’album La negra tiene Tumbao a été littéralement combléde récompenses, récoltant deux Grammys Awards successifs en 2002 et 2003.

Fabrice Hatem

Ses interprétations par Celia Cruz


Vidéo Clip tiré du CD La negra tiene tumbao (2001)

Les paroles en espagnol[1]

Sa traduction en Français

La Negra tiene tumbao[2]

(Sergio George / Fernando Osorio)

Esa negrita que va va caminando
Esa negrita tiene su tumba’o
Y cuando la gente la va mirando
Ella baila de la’o
Tan bién apreta’o, apreta’o, apreta’o.

La negra tiene tumba’o Azucar, azucar
Y no camina de la’o.

Si quieres llegar derecho
Mejor caminar de frente
Para que no hayan tropiezos
Y vengas quí todo vences.
Si quieres llegar primero
Mejor se corre despacio
Disfruta bien de la vida, cariño
Aunque tomando medidas, azucar.

La negra tiene tumba’o Tiene tumba’o, tiene tumba’o
Y no camina de la’o Y no camina de la’o, y no camina de la’o
La negra tiene tumba’o Hay tumba’o
Nunca camina de la’o Nunca camina de la’o de la’o.

Tiene tumba’o, tiene tumba’o
Anda derechito, no camina de la’o
Tiene tumba’o, tiene tumba’o.

Cuándo la gente se muere, Ay¡ dios mío
Se dice que era tan buena, tan buena
Tan buena cuando vivía
Como la noche y el día, tu crees ?
Que a mí me vengan a decir la verdad
No aguanto ya más mentiras, siempre lo mismo
Disfruto bien de la vida
Aunque tomando medidas, azucar.

La negra tiene tumba’o tiene tumba’o, tiene tumba’o…
Y no camina de lao’y no camina de la’o. (bis)

Anda derechito, anda derechito
No camina de la’o.

La negra tiene tumba’o.

Tiene tumba’o, anda derechito, no camina de la’o
Diosa de la noche, dulce como el mela’o
Otra como esa yo nunca encontra’o
Ven aquí pa’ poder compartir
Porque eres tú la negra linda que me hace feliz
Otra no quiero, eres tú la que me da inspiración
Sin ti me muero, me haces falta
Se me rompe el corazón
Otra no quiero, si no estas siento desesperación
Sin ti me muero,
Tiene tumba’o
Anda derechito, no camina de la’o
Diosa de la noche, dulce como el mela’o
Otra como esa yo nunca encontra’o.

Esta negrita tiene tumba’o
Todos la siguen por su camina’o
Esta negrita tiene tumba’o
Todos la siguen por su camina’o.

La negra tiene tumba’o
Y no camina de la’o.

Esa negrita que va caminando
Esa negrita tiene su tumba’o
Y cuando la gente la va mirando
Ella baila de la’o
Tan bién apreta’o, apreta’o, apreta’o, azucar.
La negra tiene tumba’o
Tiene tumba’o, tiene tumba’o
Y no camina de la’o
Tiene tumba’o, tiene tumba’o.
Ay¡ tumba’o, ay¡ tumba’o
Nunca camina de la’o, de la’o.
La negra tiene tumba’o
Tiene tumba’o, Tuene tumba’o
Y no camina de la’o.
Nunca camina de la’o, de la’o
La negra tiene tumba’o
Tiene tumba’o, tiene tumba’o
Nunca camina de la’o.
Nunca camina de la’o, de la’o.

La noire a du cachet

(Traduction de Fabrice Hatem)

Cette petite noire que tu vois marcher
Cette petite noire a vraiment du cachet
Et quand les mecs viennent la mater
Elle marche comme si elle dansait
Si bien gaulée, gaulée, gaulée.

Cette noire a vraiment du cachet Azucar, azucar
Et elle ne marche pas de côté.

Si tu veux plus vite arriver
C’est tout droit qu’il faut marcher
Pour éviter de trébucher
Et ainsi tu vas tout gagner.
Si tu veux arriver premier
Cours donc avec tranquillité
De la vie, mon coeur, il faut profiter
Tout en jouant la sécurité, azucar.

La noire a vraiment du cachet A du cachet…
Elle ne marche pas de côté Pas de côté…
La noire a vraiment du cachet Ah ! Cachet
Elle marche jamais de côté Jamais de côté, côté.

A du cachet, a du cachet
Elle va droit, ne marche pas de côté
A du cachet, a du cachet.

Quand les gens sont décédés, Ah mon Dieu
On dit qu’ils étaient parfaits, Si parfaits
Parfaits lorsqu’ils vivaient
Comme la nuit et journée, Tu crois ?
Je veux qu’on me dise la vérité
Les mensonges, j’en ai assez, Toujours la même chose
De la vie il faut profiter
Tout en jouant la sécurité, Azucar.

La noire a vraiment du cachet A du cachet…
Elle marche bien droit, marche bien droit

Elle va tout droit, elle va tout droit,
Elle ne marche pas du côté.

La noire a vraiment du cachet.

Elle a du cachet, elle va tout droit, marche pas d’côté
Déesse de la nuit, douce comme le miel
J’en ai jamais rencontré une autre comme elle
Viens donc ici partager ma vie
Parce que tu es la jolie noire qui me rend heureux
J’en veux pas d’autre, c’est toi qui me donne l’inspiration
Sans toi je meurs, tu me manques
Et alors mon cœur se brise
J’en veux pas d’autre, si tu n’es pas là je suis désespéré
Sans toi je meurs,
T’as du cachet
Vas bien droit, ne marche pas de côté
Déesse de la nuit, douce comme le miel
J’en ai jamais rencontré une autre comme elle.

Cette petite noire a du cachet
Tous les gars la suivent pour la mater
Cette petite noire du cachet
Tous les gars la suivent pour la mater.

Cette petite noire du cachet
Elle ne marche pas de côté.

Cette petite noire que tu vois marcher
Cette petite noire a du cachet
Et quand les mecs viennent la regarder
Elle marche comme si elle dansait
Si bien gaulée, gaulée, gaulée ; Azucar.
Cette noire a du cachet
Elle a du cachet, du cachet
Elle ne marche pas de côté
Elle a du cachet, elle a du cachet,
Ah ! cachet ! cachet !
Elle ne marche jamais de côté
Cette noire a du cachet
Elle a du cachet, elle a du cachet,
Elle ne marche pas de côté
Elle ne marche jamais de côté
Cette noire a du cachet
Elle a du cachet, elle a du cachet,
Elle ne marche jamais de côté
Elle ne marche jamais de côté.

Références complémentaires

Dossier multimédia du Smithonian Institute sur Celia Cruz

Biographie en français de Célia Cruz


[1] Les parties interprétées par le chœur figurent en italiques ; les parties interprétées par une voix d’homme sur un rythme de rap sont soulignées.
[2] Deux sens sont possibles pour « tener tumbao » : 1) avoir du rythme ; 2) avoir de la classe, avoir du cachet, être bien gaulé. J’ai choisi cette deuxième traduction essentiellement pour des raisons de rimes.
La Murga de Panama

La Murga de Panama

Image L’oeuvre

La Murga de Panama est une chanson composée et écrite en 1974 par Willie Colón. Elle a été popularisée notamment par les interprétations de Héctor Lavoe (voir photo ci-contre), puis de Rubén Blades.

La murga désigne une musique de Carnaval, jouée dans des défilés associant fanfares et danseurs déguisés. On la retrouve sous diverses formes dans de nombreux pays d’Amérique latine, notamment l’Argentine, l’Uruguay et Panama.

Elle est caractérisée, selon les pays, par une utilisation massive des cuivres (à Panama) ou des percussions (en Argentine et en Uruguay).

Fabrice Hatem

 

Ses interprétations

Par Hector Lavoe et Willie Colon

Par Hector Lavoe

Par Ruben Blades

Par l’orquesta N’fuzion

Ses paroles en espagnol[1]

Sa traduction en français (par Fabrice Hatem)

Vamos a bailar La Murga
La Murga de Panamá
Los muchachos se alborotan
Cuando la ven caminar

Eh… Vamos a bailar La Murga
La Murga de Panamá
Esto es una cosa fácil
Y muy buena pa’bailar.

Vamos…

Ay tu tienes un caminao
Que me tienes trastornao
Y cuando bailas la Murga
Oye mamita que buena estas.

Esta es la Murga de Panamá.

Murga pa’quí, murga pa’llá
Oye muchacha vamo’a bailar
Esta es la Murga de Panamá.
Oye yo quiero bailar
Panama y Panama
Pana Pana Panama.

(Instrumental)

Ataca Yomo…en el cuatro Yomo Toro
Guapea Willie Colon .. , el diablo

Esta es La Murga de Panamá.

Murga pa’quí, murga pa’llá
Esta es La Murga y que buena esta
Ey chacuchucuchai chacuchucucha cha cha
Que buena es la maraca en la Murga mamá.

(Instrumental)

Nous allons danser la Murga
La Murga de Panama
Les gens se pressent de tous côtés
Lorsqu’ils la voient passer

Nous allons danser la Murga
La Murga de Panama
C’est une chose très aisée
Et agréable pour danser

Nous allons…

Ah tu as une façon d’bouger
Qui me fait plus que de l’effet
Et quand tu danses la Murga
Toi la petite, t’es vraiment bath

Ça c’est la Murga de Panama

Murga par ici, Murga par là
Dis donc la fille on va danser
C’est la Murga de Panama
Dis donc je veux la danser
Panama et Panama
Pana Pana Panama.

(Instrumental)

Yomo attaque…au cuatro, Yomo Toro
Il frime Willie Colon, le diable !!

Ça c’est la Murga de Panama

Murga par ici, Murga par là
C’est la Murga que est si bath
Ey chacuchucuchai chacuchucucha cha cha
Que c’est bon les maracas de la Murgamama.

(Instrumental)

Quelques références

http://www.buscasalsa.com/La-Murga pour une fiche très complète sur ce titre

http://www.salsaclasica.com/ pour les paroles en espagnol


[1] Ce texte prend pour base l’interprétation de Héctor Lavoe et Willie Colón. Les parties interprétées par le chœur figurent en italiques.