Les légendes cubaines

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arnaudwed
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Les légendes cubaines

Message par arnaudwed »

korossol a écrit : "Con sentimiento Manana"
Voyez plutôt ce texte trouvé sur Internet qui en résume bien l'esprit

Embacubalebanon a écrit :With Sentimiento Manana (Manana Feeling)

The Rumba has a bed of legends where myths lie that come from everywhere and long ago, confusing anecdotes that no one knows who told them first, but which all repeat with pride of novelty. Just like its drums and attributes, these fables preserve the treasure of knowledge and have earned, by their own right, a space within the spiritual heritage that makes up the Cuban nationality.

Famous names are linked to those legends: Manana, Malanga, Chino Guaguao or Antón Pirulero. They were all real-life characters, people who existed in different periods but who for different reasons remained wrapped in an enchantment that made them half reality, half fantasy. The story of Manana is one of them. Some say Manana was a woman, the majority say a man, but all agree in one point: he danced the rumba with such special feeling that only to recall it transmits the strength of an unforgettable performance.

The anecdotes created myths and also a code of expression. Certain popular phrases carry a whole load of feelings and energies that summarize the view of a social group, expressed through them in the language of a nation. It was in that way that the saying: "With Manana feeling" was perpetuated. That phrase has accompanied many rumberos. It is in their inspirations, in the way in which they speak as well as in their stories; it has been inlaid not only in the language, but also in the skin of the Rumba.
trad’ a écrit :L’émotion Manana
La Rumba comporte en son sein des légendes où se sédimentent un florilège de mythes venant d’ici et d’ailleurs depuis la nuit des temps. Elle est ainsi irriguée par un flux d’anecdotes nébuleuses dont personne ne sait vraiment qui l’a conté en premier, mais que tout le monde répète avec la fierté de celui qui est le premier à les transmettre. Tout comme leurs percussions et leurs attributs, ces fables préservent la richesse du savoir et ont gagné, par elles-mêmes, un espace dans lequel l’héritage spirituel façonne l’identité Cubaine.

Des noms célèbres sont liés à ces légendes : Manana, Malanga, Chino Guaguao ou Antón Pirulero. Ce sont des personnes qui ont réellement vécu, des gens qui ont existé à différentes périodes mais dont les histoires, pour différentes raisons, sont restées enveloppées dans une féérie qui ont fait d’eux des personnages mi-réels mi-fantastiques.

L’histoire de Manana est l’une d’entre elles. Certains disent que Manana était une femme, la majorité disent que c’est un homme, mais tous sont d’accord sur un point : il (ou elle) dansait la rumba d’une manière si spéciale, que rien que le fait de s’en rappeler, fait ressurgir la puissance d’une performance inoubliable.

Les anecdotes ont créé des mythes mais également un code d’expressions. Certaines phrases populaires charrient avec elles un amas d’émotions et d’énergie qui résument la description d’un groupe social, et qui, exprimées à travers elles reflètent le langage d’une nation.

C’est dans ce sens que le dicton "Con sentimiento Manana" a été perpétué. Cette phrase a accompagné de nombreux rumberos dans leurs inspirations. C’est à dire aussi bien dans leur façon de parler que dans leurs contes. Elle a été intégrée non seulement au langage mais aussi dans les racines fondamentales de la Rumba.


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arnaudwed
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Malanga

Message par arnaudwed »

trad’ a écrit : L’émotion Manana
La Rumba comporte en son sein des légendes où se sédimentent un florilège de mythes venant d’ici et d’ailleurs depuis la nuit des temps. Elle est ainsi irriguée par un flux d’anecdotes nébuleuses dont personne ne sait vraiment qui l’a conté en premier, mais que tout le monde répète avec la fierté de celui qui est le premier à les transmettre. Tout comme leurs percussions et leurs attributs, ces fables préservent la richesse du savoir et ont gagné, par elles-mêmes, un espace dans lequel l’héritage spirituel façonne l’identité Cubaine.

Des noms célèbres sont liés à ces légendes : Manana, Malanga, Chino Guaguao ou Antón Pirulero. Ce sont des personnes qui ont réellement vécu, des gens qui ont existé à différentes périodes mais dont les histoires, pour différentes raisons, sont restées enveloppées dans une féérie qui ont fait d’eux des personnages mi-réels mi-fantastiques.
Je me suis intéressé à Malanga. Qui est-ce ? Quelle est sa légende ?

Première source sommaire

Puis j’ai trouvé ce détail en anglais : Malanga : l’histoire du plus grand rumbero cubain

Allez … une petite trad’ pour la route (ça vaut ce que ça vaut)
trad’ a écrit : Son corps a cessé de bouger et son âme s'en est allé là où Dieu seul sait. Ses yeux étaient encore ouverts et une fine ligne de sang coulait de sa bouche. José Rosario Oviedo, le meilleur timbero venait juste d'avoir son dernier plaisir de rumba.

La veille, il avait fait un rêve bizarre: une femme sans visage le prit par la main pour le conduire sur une « voie du silence ». Il se réveilla et le vertige lui donna la sensation que son lit était un navire sur le point de couler. Il regarda par la fenêtre et le vent froid lui donnait des frissons dans le dos : petit à petit il réussit à se remettre sur ses pieds. Il devait en être ainsi. Cela allait être un grand jour. Ses amis l'attendaient pour le regarder danser et il devait leur montrer qu'il était encore le roi, l'élu par la déesse rumba.

Sur le chemin de la fête, il rencontra un vieil homme qui lui dit: "Malanga, n’y va pas. Rentre chez toi. Ce n'est pas ton jour." Le danseur se mit à rire et ses petites dents brillaient dans l'obscurité. Il se détourna et continua son chemin vers le défi.

Avant d’y arriver, il s'arrêta et tapa le rythme dans son esprit. Il répéta également quelques pas de Columbia, une danse réservée aux hommes, quand bien même Andrea Baró et Chichi Armenteros devinrent de célèbres danseuses de Columbia. Il prétendit avoir fait un coup de circuit, puis avoir affronté un taureau féroce prêt à l'écraser, et enfin s’être envoler dans le ciel bleu à l’aide d’un cerf-volant.

La fête avait déjà commencé. Chenche et Mulense, avec leurs talents habituels, faisaient une magnifique prestation pour le public. Ensuite, José Rosario, qui n'était jamais le premier à sortir, dansa encore et encore pour le plus grand bonheur de tous.

Petit et gros, mais avec des mouvements rapides, Malanga défia la gravité avec une bouteille sur la tête, tout en regardant vers le ciel. Puis, il brandit plusieurs couteaux tranchants de sa ceinture et, avec une danse unique, violente, et fiévreuse, il vola une grosse main de l'auditoire [???]. Puis il s'est amusé, raconta quelques blagues, et se promena avec fierté parmi les femmes présentes à la fête. Il avait un verre d'eau de vie à bon marché à la main.

Soudain, le grand timbero laissa tomber son verre et plaça ses mains au niveau de son ventre [il avait des douleurs d’estomac]. Il avait le regard perdu. Ses jambes se sont affaiblies et puis il est tombé lourdement sur le plancher. Quelqu'un lui demanda: «Malanga, Malanga, qu’est ce qui ne va pas, frère ? ». Le rumbero voulu répondre, mais aucun mot ne pouvait sortir de sa bouche. Puis il mourut.

Qui était le meurtrier? Quelle main a glissé du poison ou du [ground crystal ???] dans le verre? Etait-ce une affaire de cœur-brisé? Était-ce de la vengeance? Était-ce de la rivalité d'un autre rumbero? Ou peut-être de la politique? Croyez-le ou non, Malanga avait des ennemis en raison de son soutien croissant au parti libéral, dont il était une personnalité politique. Tout le monde a donné sa version des faits. Cependant, la vérité n'a jamais été connue. Il reste enterré comme le rumbero le plus célèbre.

Dès lors, la légende a été alimentée par l'imagination populaire. Aujourd'hui, dans toutes les fêtes de rumbero(a)s l’on chante ses mots:

Malabe, Malabe

J'entends une voix qui dit:

Areniye, hein,

Malanga est mort

Unión de Reyes pleure

Le Grand timbero est mort
Et répand des fleurs

De Matanzas, à Morón.

Certaines personnes disent qu'il est né le 5 Octobre 1885, à la ferme La Esperanza, Alacranes. D'autres disent qu'il est né à Sabanilla del Encomendador, dans les propriétés d'un riche propriétaire terrien nommé Oviedo, près de Unión de Reyes, Matanzas. Il était le fils d'un père inconnu et Francisca Funciona ou Pascuala Oviedo.

Il n'y a pas de photos de lui, seul le portrait décrit de ceux qui l’ont rencontré.

C'était un bon gars. Son visage était marqué par la varicelle. Il avait de grands yeux. Il a été surnommé Malanga quand il était gamin. Il était noir, dansait et jouait très bien la rumba.

Certains disent qu’à Guines, La Havane, il avait un groupe de fans qui venait toujours le regarder danser aux portiques du Café La Lombilla, où il venait souvent danser la rumba. Les gérants du Café l'appréciait beaucoup, à tel point qu’il lui offrait un pourboire parce qu'il attirait de nombreux clients à l'endroit.

Il serait souvent allé à Ciego de Avila à la récolte de canne à sucre. Il y a une histoire qui reflète sa vocation pour la rumba. Un jour, quelqu'un serait venu vers les champs à sa recherche. On avait besoin de lui de toute urgence. Mais il n’était nulle part. Puis, quelqu'un a suggéré: Pourquoi ne pas jouer de la rumba? Et ainsi fait, il arriva en quelques secondes la houe à la main.

D’aucun croit qu'il est devenu si célèbre que le Atenas Club, un lieu réservé aux intellectuels noirs à La Havane, l'a accueilli dans leurs locaux en raison de ses prouesses de danseurs.

Avant son implication dans le Agosto de Guerrita, le danseur avait fondé le club des Timberos de l’Union de Reyes, qui le suivait partout dans le pays.

Dans les années 1920, il enchaina malchance sur malchance. Sa fille Bernarda est morte un mois après sa naissance, et plus tard il a rompu avec sa femme Federica Crespo.

Quand bien même il serait probablement mort à Ciego de Ávila, certaines personnes disent qu'il est mort dans un bidonville de Ceballos, Morón.

Un vieux musicien de l'époque, Cecilio Campanería-Campana Naveró, assurait que Malanga et un groupe de rumberos ont été invités par Chenche et Mulense à un Voyage pour Morón en vue d’un bal, mais tout le monde sentait le coup monté de toute pièce et a décliné. Seul Malanga s’y est rendu, jusqu’à la mort. Il ne prêta aucune attention aux avertissements de ses amis. Il ne voulait écouter personne.

«Je l'ai vu s'éloigner sur ce voyage aller simple. J'insiste c'est par l'envie, celle de Chenche et Mulense. Ce poison était dans leurs mains."

Où est le corps de Malanga ? C'est un autre mystère. Un fossoyeur qui l'a rencontré à l'époque est sûr qu'il n'est pas enterré dans le cimetière de Ciego de Ávila. Alors, s'il y est mort comme tant de gens le prétendent, où est-il enterré? Ou peut-être que son corps a été enterré secrètement pour éviter une enquête policière? Etait-ce vraiment un assassinat?

Aucune recherche n’a permis d'élucider sa mort, qui a choqué de nombreux rumberos et amis. On sait que cela est arrivé dans les années 1920, peut-être en 1923, et que le « Unión de Reyes mayor », Ramón González Quevedo, a autorisé une fête de trois jours en hommage au grand timbero.

Il y a un parc à l'Unión de Reyes appelé Parc de la Rumba José Rosario Oviedo, et les musiciens y jouent leur congas en la mémoire de Malanga.
C’est beau la mythologie cubaine :oops: :mrgreen:

Question : Ceux qui s’y connaissent en musique rumba, vous avez déjà entendu ce nom là Malanga ?
Modifié en dernier par arnaudwed le lun. sept. 21, 2009 4:27 pm, modifié 2 fois.
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Re: Les légendes cubaines

Message par mankosky »

Bon sujet, et bon résumé aussi de l'histoire :smt023
Malanga ou encore "el Timbero Mayor" de la Columbia de son vrai nom José Rosario Oviedo, est effectivement un grand nom de la rumba.
Il était connu non seulement pour son agilité, mais aussi pour son coté très provocateur.
Il faisait des pirouettes incroyables avec un verre d'eau bien rempli ou une bouteille de rhum posée sur sa tête, sans qu'une seule goutte ne tombe.
Il était aussi provocateur. Il ne commençait jamais la rumba. Il disait toujours "Rumbero bueno no baila primero". Il énervait ainsi ses concurrents avec des petites phrases de ce genre.

Il est mort en 1922 empoisonné. La légende dit aussi qu'on ne sait pas si le commanditaire de ce
meurtre est une femme déçue ou un de ses rivales frustré de la rumba. Il est mort autour de ses trente ans.

Il y'a aussi un bel article sur lui ici : Malanga, la leggenda rumbera di Ferruccio Paoletti. Mais il est en italien.

Sinon pour le fun il y'a cette partie de l'article qui dit que comme il avait l'habitude d'entrer dans la rumba avec des petites phrases, un jour il se rend dans un autre Barrio pour danser la rumba. Et les chanteurs qui l'ont vu arriver ont lancé la provoc dans le chant:
Buenísimo quién te invitó
quién te invitó a esta rumba
carabalí, congo real
rumbero bueno trae porfía.
Lui il prit son temps pour répondre et sa réplique était:
Caminen caminadores
yo no sé lo que me pasa
yo he salido de mi casa
sin rumbo y sin profesores
caminando, caminé
un monte yo me encontré
un palo que ahí, yo vi
un machetazo le di
y el palo me dijo así
rumbero bueno no porfía
rumbero bueno levanta rumba.
Et il commença son show...

Pour revenir à ta question, il y'a pas mal de titres a son honneur, donc l'un s'appelle "Recuerdo a Malanga" de l'album Compil ¡La Rumba está buena!. Et aussi la phrase "Unión de Reyes llora, porque Malanga murió" est le refrain de certains morceaux de columbia.
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Re: Les légendes cubaines

Message par Kiriku »

Merci Arnaud et Mankosky !

Mankosky, une petite trad du dernier couplet ?

Petite contrib sinon :

[to bat a homerun ???] => fait un homerun, référence au baseball (sport où les Cubains excellent), que l'on avait évoqué dans le jargon cubain, sous le nom de jonron.

[Bro?] => contraction de "Brother" : frère.
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Re: Les légendes cubaines

Message par mankosky »

Kiriku a écrit : Mankosky, une petite trad du dernier couplet ?
Je dirai que ça veut un truc du genre (n'étant pas un as de la traduction :) ) :
Que les marcheurs marchent !
Je ne comprends pas ce qui se passe
Je suis sorti de ma maison
sans destination et sans enseignants
En marchant à pieds
je suis tombé sur une montagne
j'y ai vu un bâton
je lui ai donné un coup de machette
et le bâton et me dit :
un bon Rumbero ne discute pas
un bon Rumbero fait avancer la rumba
Sinon:
[if he did die there as so many people claim ???] => S'il y est mort comme tant de gens le pretendent
Modifié en dernier par mankosky le lun. sept. 21, 2009 10:52 am, modifié 1 fois.
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Re: Les légendes cubaines

Message par korossol »

Bravo arnaud pour cette contrib' !!! =D>
J'adore lire ce genre d'histoire qui nous emmène loin, loin, loin...

Ma petite touche :

Buenísimo quién te invitó
Bienveillant celui qui t'a invité

quién te invitó a esta rumba
Celui qui t'as invité à cette rumba

*carabalí, congo real
* Vient peut-être de "Canto Carabalí" oeuvre d'Ernesto Lecuona pianiste et compositeur cubain du début du 20e siècle

rumbero bueno trae porfía.
Le magnifique rumbero apporte l'envie [de danser ???]
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Re: Les légendes cubaines

Message par Kiriku »

Merci les gars !
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Re: Les légendes cubaines

Message par mankosky »

korossol a écrit :Bravo arnaud pour cette contrib' !!! =D>
J'adore lire ce genre d'histoire qui nous emmène loin, loin, loin...

Ma petite touche :

Buenísimo quién te invitó
Bienveillant celui qui t'a invité

quién te invitó a esta rumba
Celui qui t'as invité à cette rumba

*carabalí, congo real
* Vient peut-être de "Canto Carabalí" oeuvre d'Ernesto Lecuona pianiste et compositeur cubain du début du 20e siècle

rumbero bueno trae porfía.
Le magnifique rumbero apporte l'envie [de danser ???]
Une chose intéressante dans ce genre d'histoire, c'est qu'on y donne plusieurs interprétations, et c'est tout ça qui constitue le mythe autour de ces légendes. Par exemple je n'avais pas compris la phrase comme toi, j'y voyais des points d'interrogations:

Comme c'était le roi de la provoc, j'y ai associé mentalement (peut-être à tort) des points d'interrogation. Il ne n'échangeait pas beaucoup avec les autres danseurs, il se voyait supérieur à eux.Il venait faire son show pas pour discuter. Moi je voyais ça comme:

Buenísimo quién te invitó
Très bien, Qui t'a invité ?

carabalí, congo real
carabalí, vrai congo *

quién te invitó a esta rumba
Qui t'as invité à cette rumba ?

Rumbero bueno trae porfía.
Un Bon rumbero apporte la discussion

* Je pense qu'il fait référence à certaines composantes du peuple cubain:
Carabali: ce sont les gens qui viennent de la zone de Calabar (Port et Ville du Nigeria qui existait déjà à l'époque de la traite négrière).
Congo: Bantù venant du Congo
Modifié en dernier par mankosky le mar. sept. 22, 2009 1:06 am, modifié 1 fois.
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Re: Les légendes cubaines

Message par arnaudwed »

Merci les amis pour votre aide (j'ai apporté les corrections nécessaires) et je suis heureux de voir que le sujet n'est pas de trop !

Dès que possible, je fais des recherches sur les deux autres légendes :wink:

PS : Je n'oublie pas mon devoir de maison Me Korossol (Enchufla Style)
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Re : Les légendes cubaines

Message par arnaudwed »

arnaudwed a écrit : Dès que possible, je fais des recherches sur les deux autres légendes :wink:
Au secouuuuuuurs 8O A l'aiiiiiiiiiiiiiiiide :? Heeeeeeeeelp

Je ne trouve rien sur Chino Guaguao et Anton Pirulero :oops:

Quelqu'un peut m'aider SVP ?
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Re: Les légendes cubaines

Message par ladiosa »

Bravoooo les gars =D> je ne savais pas que ce sujet existait!!!

Voici la columbia dédiée a Malanga:

A Malanga


Compositor: Gonzalo Asencio Hernández, "Tío Tom"
Estilo: Columbia
Grabación: Conjunto Folklórico Nacional, “El Sonido de Cuba”; “Afro-Cuba, a Musical Anthology


Bomboró, bomboró, bomboró,
bomboró, bomboró, bomboró
Siento una voz que me dice

Coro: Are niye-e, o…

Siento una voz que me llama

Coro: Malanga murió…

Unión de Reyes llora
a ese timbero mayor
que vino regando flores
desde Matanzas a Morón

Bomboró, bomboró, bomboró
bomboró, bomboró

Allá arriba yo no sé
Allá arriba yo no sé
En casa numero tanto
se vende no sé que cosa
Y vale no sé cuanto, a

Siento una voz que me dice

Coro: Are niye-e, o…

Siento una voz que me llama

Coro: Malanga murió…

Unión de Reyes llora
a ese timbero mayor
(bis)
Que vino regando flores
desde Matanzas a Morón

Unión de Reyes llora
porque Malanga murió
Porque Malanga murió
Malanga murió

Coro: Unión de Reyes llora, porque Malanga murió

E, dale duro a ese tambor,
acábalo de romper
(bis)
Que yo tengo un peso y medio
pa' mandalo componer

Coro: Afina afina afina, afina mi bonkó

Labels: Columbia, Conjunto Folklórico Nacional


Je reviendrai :wink:
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Re: Re : Les légendes cubaines

Message par ladiosa »

arnaudwed a écrit :
arnaudwed a écrit : Dès que possible, je fais des recherches sur les deux autres légendes :wink:
Au secouuuuuuurs 8O A l'aiiiiiiiiiiiiiiiide :? Heeeeeeeeelp

Je ne trouve rien sur Chino Guaguao et Anton Pirulero :oops:

Quelqu'un peut m'aider SVP ?
Tout ce que je sais d'eux c'est cette chanson:

CHINO GUAGUAO
Compositor: Desconocido
Estilo:Yambú
Grabación: Los Muñequitos de Matanzas

Pero hoy, que guapa está la luna
Con su cara enamora’
(bis)
Pero oyeme, Chino Guaguao
Lo que te voy a decir
(bis)
Los muchachos del Pocito
Que contento ellos se ponen
Cuando me escuchan cantar
Yo mismo te canto una columbia
Y te canto un guaguancó
Yo se lo dije al Chaboro
A Macho, y a Pancho Mumba
Que con mi Chino Guaguao
Se puede gozar
(bis)
Coro:
Enigüe, nigüe, enigüe caballero
Coro:
Antón, Antón, Antón, pirulero

Il est très difficile de trouver des informations complètes sur les grandes figures de la rumba et encore plus quand il s'agit des femmes Andrea Baró, l'une des premières femmes à danser la columbia, ou encore Chichí Armenteros ...pour ne citer que celles-là.

Miguelito Cuní,le légendaire chanteur et leader du Conjunto Felix Chappottín chantait cette chanson:
"Guaguancó a los Rumberos:

Yo me acuerdo de estos Rumberos
Yo me acuerdo de estos Timberos,
Que en mi Cuba cantaron Guaguancó
Yo me acuerdo de Manana
Andrea Baró, Omo Oba Tubakó


Il y a ce site qui essaye de regrouper quelques infos:http://larumbanoescomoayer.blogspot.com/
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Re: Les légendes cubaines

Message par arnaudwed »

Exactement Ladiosa :D
C'est ce que j'ai trouvé et j'ai aussi trouvé des trucs sur un instrument de musique mais RIEN sur un légendaire danseur qui aurait porté ce nom ! :(
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