[Rap] Los Aldeanos

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moicspace
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[Rap] Los Aldeanos

Message par moicspace »

Aller, pour changer un peu du Reggaeton, voilà du Rap, et du bon en plus !
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[youtube]sBbTMglOYUk[/youtube]

[youtube]jcbP9Fs4LWM[/youtube]

[youtube]3U87jEsOJqk[/youtube]
Modifié en dernier par moicspace le dim. mars 11, 2012 6:59 pm, modifié 1 fois.


Florent Space-Salsa Massot
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Re: [Rap] Los Aldeanos

Message par moicspace »

Une petite présentation du groupe par le site :
http://www.polemicacubana.fr

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polemicacubana a écrit : Musique : Los Aldeanos, la voix dure du rap cubain

Le rap cubain est largement méconnu des touristes séjournant sur l’Île. En marge des cafés et boîtes de nuit où l’on entend en boucle les chansons du Buena Vista Social Club ou la guantanamera, un mouvement de jeunes cubains a pris l’initiative de mettre en chanson la dure réalité de leur vie quotidienne. De cette vague de musiciens rebelles, le duo Los Aldeanos a gagné en reconnaissance à Cuba et dans le monde pour leurs chansons critiques et réalistes.

Los Aldeanos ont réussi à continuer dans leur art malgré la censure des médias cubains n’appréciant guère les critiques ouvertes contre les autorités en place.


Le rap cubain underground

Le duo formé de Bian Oscar Rodriguez (El B) et Aldo Roberto Rodriguez (El Aldeano) a débuté sa carrière le 15 février 2003 dans les faubourgs de La Havane, au Cinco Palmas. Ce jour-là, il n’y avait pas plus de cinq personnes dans le public. Huit ans plus tard, 1500 jeunes se sont spontanément réunis dans la ville d’Holguín pour les écouter. La manifestation a été dispersée par la police locale.

Los Aldeanos est devenu une idole pour des milliers de jeunes cubains et le diable en personne pour les médias officiels. D’adolescents inconnus, ils sont devenus le symbole d’une jeunesse en perte de repère qui s’abreuve de leurs chansons.

Le duo de rappeurs a pris un malin plaisir à détruire les nombreux clichés circulant sur l’Île de Cuba à l’étranger : le présumé appui unanime des nouvelles générations à la révolution de Fidel Castro ou encore le contrôle soit disant absolu du gouvernement sur la culture cubaine qui empêcherait toute expression alternative. Cuba n’est pas une caricature d’un pays en noir et blanc dans les paroles rugueuses de Los Aldeanos.

Les critiques envers les autorités abondent dans leurs chansons. Ils ne feignent pas leur mécontentement quand ils affirment « combattre pour un changement social qui ne plaît pas au gouvernement » dans leur chanson-manifeste El rap es guerra (Le rap c’est la guerre) tiré de l’album El Atropello sorti en 2009.

Mais il ne s’agit pas d’organiser une opposition politique pour changer le système. Los Aldeanos ont rejeté toute critique les disant très liés aux mouvements rebelles souhaitant renverser Raúl Castro. Leur but est d’être le porte-voix des Cubains opprimés souffrant de la corruption, des inégalités sociales, d’une société angoissée par deux décennies de dépression économique.

Ils chantent l’héroïsme de la population cubaine : «Héros est le Cubain qui s’arrange pour être plus ingénieux que les Chinois depuis que le blocus a été mis en place», affirme Aldo avec Silvito el Libre (le fils du chanteur Silvio Rodriguez) dans le disque Los KbaYros (Los Caballeros, 2009).

Leurs albums n’ont pas été produits par des maisons de disques cubaines. Ils enregistrent dans des petits studios alternatifs comme le Real 70 dirigé par Papá Humbertico, un personnage réputé dans le milieu du hip-hop underground cubain. En outre, ils n’ont jamais souhaité intégrer l’agence cubaine de rap à cause de ses liens de subordination avec les instances officielles de la culture.

Leurs albums circulent de main en main sur des disques reproduits artisanalement. Cinq décennies de contrôle de l’information ont permis le développement d’un marché souterrain où l’on trouve des livres, des disques ou des vidéos.


Flow pour la jeunesse cubaine

Los Aldeanos font partie d’une génération de Cubains arrivés à l’adolescence durant les dures années de la période spéciale. Ce fut le début de la crise économique dont souffre encore aujourd’hui la population cubaine. Cette période fut le pont entre les dernières années d’abondance matérielle grâce au soutien de l’Union Soviétique et la dure dépression des années 90.

Leurs chansons ne parlent pas des problèmes économiques ou politiques. Elles ne s’attardent pas sur la débâcle de l’agriculture, l’inefficacité des sociétés d’Etat ou les demandes répétées des citoyens. Elles sont davantage portées sur les conséquences morales des mesures prises par les autorités pour contrer la crise économique commel’ouverture massive au tourisme international.

« Je ne sais pas si c’est la faute du gouvernement ou de la mienne, ou la réelle nécessité du tourisme à Cuba, je sais en tout cas qu’ils ont fait péter les plombs à ma génération », chantent-ils dans Nos achicharraron (Viva Cuba Libre, 2010).

Dans leurs paroles, on retrouve les policiers corrompus, les jineteras (prostituées), les fonctionnaires privilégiés, les émigrants illégaux mais aussi les ouvriers mal payés, les femmes battues ou les jeunes sans croyance dans l’avenir.

Ils ont donné des concerts à Miami, la capitale de la diaspora cubaine aux États-Unis, sans se prêter au jeu de l’anti-castrisme primaire. Ils ont chanté une fois à La Havane dans le cinéma Acapulco grâce à l’invitation de l’association Hermanos Saíz, le bras culturel de la jeunesse communiste. Ils ont toujours tenté de maintenir l’équilibre entre l’engagement social et le réalisme : « ni socialisme ni capitalisme, ma cause est celle du peuple », chantent-ils dans No conspiren (Viva Cuba Libre, 2010).

Alors que Cuba entre dans une période de réformes, il se peut qu’on trouve quelques clés du changement possible dans les chansons de Los Aldeanos. En fin de compte, comme l’a admis El B dans le documentaire Revolution, le hip-hop est « notre façon de faire la révolution.

Pour voir le documentaire “Revolution” sur Youtube :
Wikipedia a écrit : Los Aldeanos son un grupo de rap cubano con sede en La Habana, Cuba; formado por Aldo Roberto Rodriguez Baquero ("El Aldeano") y Bian Oscar Rodriguez Galá ("El B"), ambos MC's, en el año 2003. Los Aldeanos no se consideran los pioneros del hip-hop Cubano, aunque si se consideran creadores del rap consciente cubano dándole a sus seguidores un sentido del entendimiento de los problemas económicos, sociales y políticos que agravan la sociedad cubana actual. Las letras de Los Aldeanos son en su mayoría anti estatus que y como resultado expresa sentimientos de crítica hacia el gobierno de Cuba. Un ejemplo lo podemos encontrar en su canción "Libertad de Expresión".

Con reclamo a la autenticidad y explícito descontento con el statu quo, Los Aldeanos son uno de los tantos grupos de hip hop Underground que se oponen al crecimiento de la popularidad del reggaeton en Cuba. Grupos como ellos condenan abiertamente el Reggaeton, llamándolo música inconsciente y negativa, que distrae a la sociedad de sus problemas y que pone la mayor atención en el baile y los actos de "auto-indulgencia".
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Leur Album "Désacato" est en téléchargement à l'adresse ci-dessous :
http://www.lalata.net/web/cd-completo/d ... 011-59013/
Florent Space-Salsa Massot
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Re: [Rap] Los Aldeanos

Message par moicspace »

Et le meilleur pour la fin...
http://www.discordance.fr/le-flow-engag ... anos-39035
discordance.fr a écrit : Musique // Portrait
Le flow engagé de Los Aldeanos
par Jessica | mise en ligne le Mardi 8 novembre 2011

Qu’est-ce que les Occidentaux savent de Cuba ? Que c’est une île où les plages sont magnifiques, le climat tropical et les fêtes savoureuses, bien arrosées au rhum et rythmées par la salsa !

En somme, pas grand-chose, un paysage de carte postale et une destination touristique privilégiée pour oublier la morosité de son quotidien. Si l’on gratte un peu, on se souvient vaguement qu’il y a eu une révolution menée par Fidel Castro, le fameux militaire barbu, que les États-Unis lui ont imposé un embargo il y a bien longtemps et que l’on ne peut pas dire ce que l’on veut sur le régime. Bref, quelques lointains souvenirs du programme d’histoire de Terminale. On ne cherche pas vraiment à en connaitre davantage, après tout, Cuba ne fait jamais l’actualité.

Dans notre partie du monde, en tout cas. Pour un habitant d’Amérique latine,........
La suite ici : http://www.discordance.fr/le-flow-engag ... anos-39035
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