Littérature cubaine

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Timbera
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Littérature cubaine

Message par Timbera »

Pour poursuivre le thème de la littérature cubaine qu'a lancé Rueddadicted avec Gutierrez je poursuis ici, en commencant avec :

:arrow: CARLOS VICTORIA dont je parle sur le sujet de RDDicted :wink:

http://www.liberation.fr/culture/286657.FR.php

J'ai lu " La Traversée secrète" : magnifique livre sur l'apprentisage de la vie....à cuba à une certaine époque, dans un certain milieu

Quatrième de couverture
Un adolescent de La Havane découvre le monde - l'amour, l'amitié, la différence, la trahison - au cours de ces fameuses années 60 qui lurent pour une partie de la jeunesse cubaine celles de l'espoir (bientôt déçu). - Considéré depuis 1994 comme un classique de la littérature latinoaméricaine, La Traversée secrète n'est pas un roman politique, mais un récit d'apprentissage bourré d'ironie et d'autodérision où la politique, contre le gré du héros qui a d'autres chats à fouetter, fait de violentes irruptions. L'horreur est là, mais racontée par un émule de Woody Allen qui aurait assez de cran pour la tenir à distance.

L'auteur vu par l'éditeur
Né en 1950 à Camagüey, exilé à Miami depuis 1980, Carlos Victoria, peu connu en France (une nouvelle traduite aux Éditions Autrement, un roman bref chez Actes Sud), est considéré aujourd'hui comme l'un des écrivains cubains les plus importants de sa génération. Reinaldo Arenas, qui fut l'un des premiers à découvrir son oeuvre a formulé ainsi son admiration: « Dans une langue dépouillée de tout inutile, résolument en marge des pyrotechnies spectaculaires, Victoria met le doigt sur la plaie, c'est-à-dire sur l'inévitable désolation de toute vie humaine. »

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:arrow: Guillermo Cabrera Infante : " Trois Tristes Tigres... Idem, un univers du quel on en ressort un peu..troublé 8)

"Somme culturelle qui rassemble tous les types urbains de La Havane nocturne et dépravée, ce livre est avant tout le roman du langage. Les trois tigres des Tropiques pas si tristes sont, en fait, quatre comme nos Mousquetaires : Silvestre l'écrivain, Arsenio Cué l'acteur, Códac le photographe et Eribó le joueur de bongo, qui gravitent autour d'un personnage emblématique, Bustrófedon - qui est aussi le boustrophédon, ou écriture grecque ancienne qui se lisait alternativement de gauche à droite et inversement -, que l'on ne perçoit pratiquement que comme une voix. Naturellement ce livre est aussi une histoire, ou plutôt un tissu d'histoires. Les débuts dans la vie de chacun des principaux personnages sont ainsi présentés comme autant de nouvelles indépendantes, mais tous ces personnages évoluent dans le même monde : La Havane d'avant la Révolution, métropole nocturne, monde trouble, humide, torride, déliquescent, clos sur lui-même, avec ses bars, ses night-clubs, et leur faune d'entraîneuses, de prostituées, d'homosexuels, de musiciens, de chanteuses - telle l'énorme et géniale Estrella, poignante Moby Dick de cette mer des Sargasses. Un même délire détruit les personnages de cette Babel. "
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Timbera
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Message par Timbera »

Je souhaiterai aussi, ici, parler de l'écrivain Reinaldo Arenas.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Reinaldo_Arenas
http://www.evene.fr/celebre/biographie/ ... -16956.php: Ici sa Bio
Je ne le connaissais pas, jusqu'au jour où j'ai vu un superbe film retraçant sa vie : "Avant la nuit" avec le nom moins Javier Bardem qui nous emeut par son interprétation incroyable 8O :wink:
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http://www.commeaucinema.com/film=avant ... ,1989.html

Si quelqu'un a lu cet auteur, ce serait bien de nous en parler :wink:
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ochun
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Message par ochun »

Il faut le lire. Sa vision de la vie, à Cuba ou après, nous emmène sur des chemins à la fois clairs et troubles, ceux d'une société à la fois très libre en théorie et très intolérante dans les faits, notamment en ce qui concerne les pensées et sexualités "autres"... J'ai aussi vu ce film, poignant, sur le chemin de croix qu'il a vécu pour en fin exiter librement "ailleurs". A voir absolument.
salsiempre
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:idea:

Message par salsiempre »

Merci pour le conseil.
On va court trés vite l'acheter.
On aime bien dévorer des bouquins.
Quand il s'agit pour partie de Cuba c'est encore mieux.
:idea:
Pour que la Salsa reste&nbsp;a jamais dans nos coeurs<br />
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