Sélectionner une page
Yo soy el punto cubano

Yo soy el punto cubano

ImagePour consulter une traduction de cette chanson, cliquez sur le lien suivant : yosoy.

Ecrite en 1947 par Celinia González et Reutilio Dominguez, cette chanson utilise les structures du punto cubain traditionnel : successions de strophes composées de vers de huit ou dix syllabes, accompagnement de guitare.

Comme beaucoup d’autres oeuvre du répertoire de Celinia González[1], elle exalte l’une des composantes du patrimoine culturel cubain – ici, le punto – et, à travers celui-ci, l’histoire toute entière du pays.

La simplicité de ses paroles et de sa musique, l’interprétation énergique de la chanteuse, son style populaire teinté d’un patriotisme sans complexe, expliquent sans doute le succès immédiat rencontrée par cette chanson dès sa création.

Je vous propose de l’écouter dans une interprétation assez « kitch » de Celina González, tout en lisant ma traduction.

Fabrice Hatem

Yo no me parezco a nadie

Yo no me parezco a nadie

ImageL’oeuvre

Cette salsa-timba de Leonel Limonta a été enregistrée en 1997 par le groupe Bamboleo dans l’album éponyme, avec les voix de Haila Monpie et Vania Borgès, accompagnées par Alejandro (Borrero) et Rafael (Labarrera).

Le texte témoigne de l’intense rivalité existant entre les orchestres cubains, ainsi que de la violence verbale de certaines paroles de timba. S’adressant à un imitateur ou plagiaire inconnu, l’auteur lui reproche son manque d’inspiration et d’originalité, tout en vantant ses propres mérites artistiques.

Juste avant la publication de cet album, qui fut un grand succès, Léonel Limonta quitta le groupe Bamboleo pour fonder son propre orchestre, Azucar negra.

Fabrice Hatem

 

Ses interprétations par l’orchestre Bamboleo

Enregistrement « live » en concert (date et lieu non précisés)

Ses paroles en espagnol[1]

Sa traduction en français

Yo no me parezco a nadie
(Léonel Limonta)

Por que razon
Que tengo que admitir
Que te parezcas a mi
Si no soy como nadie?
Y por que razon
Quieres aparentar
Que eres original
Y no enganias a nadie?
Si en tu interior
No llevas la creacion
Te falta inspiracion
Para enfrentar el reto.
Sera mejor,
Que olvides de una vez
Que soy lo que tu quieres ser
Y te exigo un respeto
Porque mi musica esta natural,
Porque mi canto es original,
Porque mi orquesta tendra similar,
Pero tiene un sello
Que hay que respetar. (bis)

Quieres que te diga una cosa,
Te diga una cosa?
Tu te pareces a mi.
Pero yo, yo no me parezco a nadie.

A la hora de expresar la musica
Que llevamos por dentro,
Lo hacemos con sentimiento original
Y sabrosura natural.
Si quieres que te diga una cosa
Te digo que
Te diga una cosa
Tu te pareces a mi.
Pero yo, yo no me parezco a nadie.

Yo no me parezco a nadie
Y lo digo con orgullo
Y honor a la verdad
Aqui cada cual
Nace con lo suyo
Si quieres que te diga una cosa
Te diga una cosa
Tu te pareces a mi.
Pero yo, yo no me parezco a nadie.
Y no quiero mala interpretacion
De lo que digo en mi canto,
Somos pioneros,
Somos sinceros,
Somos los nietos de los abuelos del son
Ay que se cae, te asseguro que se cae
Aguantalo
Y si te encuentra a uno
Que sea como yo,
Empujalo que es de carton (rép.)

Ay empujalo y veras como cae
Como una hoja que lleva el viento
Y a que te caes
Y no levantas
Y asi que no quiero inventos… ni cuentos
Y si te encuentra a uno
Que sea como yo,
Empujalo que es de carton (bis)

Porque vengo de Cuba
La tierra de los soneros
Estudiados hoy, recordados hoy
Y por eso lo veo primero
Cuba libre Cuba hermosa
Cuba y su jardin de rosas….

(Fin de l’improvisation non reproduite)

Je ne me compare à personne
(Traduction de Fabrice Hatem)

Pour quelle raison
Devrais-je admettre
Que tu te compares à moi
Si moi je ne ressemble à personne ?
Et pour quelle raison
Veux-tu faire croire
Que tu es original
Si tu ne trompes personne ?
Si, au fond de toi
Tu m’arrives pas à créer
S’il te manque l’inspiration
Pour affronter le défi
Il serait meilleur
Que tu oublies tout une bonne fois
Je suis celui que tu veux être
Et j’exige de toi le respect.
Parce que ma musique est naturelle
Parce que mon chant est original,
Parce que mon orchestre sera imité,
Mais il possède un cachet
Qu’il faut respecter.

Veux-tu que je te dise une chose,
Te dise une chose ?
Tu te compares à moi
Mais moi, je ne me compare à personne.
A l’heure d’exprimer la musique
Que nous portons en nous-mêmes,
Nous le faisons avec un sentiment original
Et une saveur naturelle
Si tu veux que je te dise une chose
Je te dis que
Je te dis une chose
Tu te compares a moi
Mais moi je ne me compare à personne
Je ne me compare à personne
Et je le dis avec orgueil
En respectant la vérité
Ici-bas, chacun de nous
Naît avec ses qualités
Veux -tu que je te dise une chose,
Te dise une chose ?
Tu te compares à moi
Mais moi, je ne me compare à personne
Et je ne veux pas qu’on interprète mal
Ce que je dis dans ma chanson
Nous sommes pionners
Nous sommes sincères
Nous sommes les petits-enfants des grands-parents du Son.
Ah il tombe, je t’assure qu’il tombe
Tiens le coup
Et si tu rencontres quelqu’un
Qui paraît me ressembler
Pousse-le de coté, c’est du carton-pâte.
Ah ! Pousse-le et tu vas le voir tomber
Comme une feuille poussée par le vent
Et toi aussi tu tombes
Et tu ne construis pas
Et je ne veux ni inventions, ni contes
Et si tu rencontres quelqu’un
Qui paraît me resssembler
Mets-le de coté, c’est du carton-pâte
Parce que je viens de Cuba
La terre des soneros
Aujourd’hui étudiés, enregistrés
Et c’est pour ça que j’en témoigne.
Libre Cuba, beau Cuba
Cuba et son jardin de roses.

(Fin de l’improvisation non traduite)

Références complémentaires

Sur la trajectoire artistique de Leonel Limonta

Sur le groupe Bamboleo


[1] Le texte est basé sur la version de l’enregistrement en studio proposé en lien. Les parties interprétées par le chœur figurent en italiques.

Ven Bernabé

Ven Bernabé

ImagePour consulter une traduction de cette chanson, cliquez sur le lien suivant : ven.

Composée au cours des années 1950 par Santiago Ortega Gonzalez et Agustín Lara, cette chanson évoque les malheurs de la négritude.

Sa construction est a priori un peu déroutante, puisqu’elle se compose de deux parties très distinctes et à première vue sans lien : une première partie, écrite sur un rythme de Son, consacrée à la description assez vivante, presque gaie d’un personnage peu sociable, ce fameux Bernabé qui refuse de participer aux fêtes de ses amis et frères de couleur ; et une seconde partie, aux magnifiques tonalités de blues, évoquant les malheurs de la race noire. Peut-être faut-il comprendre que Bernabé ne veut pas faire la fête car sa tristesse devant cette infinie tragédie est trop forte ?

Ce thème a été popularisé à la fin des années 1950 par les interprétations de Celia Cruz, accompagnée par l’orchestre Sonora Matancera. Je vous propose de l’entendre dans un de ces versions, tout en lisant ma traduction.

Fabrice Hatem

 

Vecina, préstame el cubo

Vecina, préstame el cubo

Image L’œuvre

Vecina Préstame El Cubo est un Son Montuno composé par Arsenio Rodríguez, qui en fut également le premier interprète avec son célèbre Conjunto. La fraîcheur populaire et coquine des paroles ferait presque oublier la virtuosité technique des interprètes.

Cette œuvre apparaît en effet, à l’instar de beaucoup d’autres Sones, comme une petite scène comique, tirée d’une chronique de la vie quotidienne dans les quartiers populaires de Santiago de Cuba ou de Centro Habana, avec ses discussions et ses petites disputes entre voisins, l’inévitable intervention des badauds, etc.

Sa subtilité particulière tient au fait que c’est ici la structure même du Son Montuno – le dialogue entre le soliste improvisateur et le chœur répétant de manière obsédante son petit refrain, tandis que la partie instrumentale monte progressivement vers un climax – qui est utilisée au service de la théâtralisation. Il est clair en effet que l’insistance intrusive du voisin (exprimé par le refrain), alors même que le personnage féminin a d’emblée exprimé son refus de prêter son seau, provoque chez elle une exaspération progressive. Celle-ci se traduit par de savoureuses improvisations utilisant toute les nuances du « non », depuis le refus poli jusqu’à l’expression d’une colère ouverte, tandis que la montée en puissance de l’orchestre souligne son agacement croissant.

Le second ressort comique tient, bien sur, à l’utilisation d’un double-sens licencieux. Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que derrière la demande du prêt d’un ustensile domestique, se cache une solicitation beaucoup plus intime. Cette formule est fréquente dans la chanson cubaine populaire – notamment dans les guarachas -, comme en témoignent les quelques exemples suivants :

Tula est comme une flamme / Appelle les pompiers / Elle est vraiment brûlante, Tula !! / Eh ! Les gars !! Elle est chaude / Tendez les cuirs de vos tambours !! (El cuarto de Tula, improvisation d’Ibrahim Ferrer, sur un texte original de Gonzales Siaba Sergio Eulogio).

Quand Juanica et Chan Chan / Tamisaient le sable dans la mer, / Et qu’elle remuait son petit panier / A Chan Chan, ça lui f’sait d’l’effet (Chan Chan, Francisco Repilado, 1987).

Je connaissais un cuisinier / Qui préparait le mabinga / Et il écrasait les gousses d’ail / Avec la tête de son mortier / Comme dansait la Tomasa / Dans le quartier de la Timba[1](La Negra tomasa, Guillermo Rodríguez Fiffe)

Petite chatoune et gros kiki[2](Cucarachita, cucarachon, Roberto Roena).

Mélange d’humour, de talent musical et de modestie, Vecina Préstame El Cubo prend place selon moi au rang des chefs d’œuvre majeurs du génie populaire cubain. En témoigne d’ailleurs le succès jamais démenti de ce titre, encore repris récemment dans des versions Timba décoiffantes, par d’aussi prestigieux orchestres que NG la Banda ou Pupi y lLos que Son, Son.

Fabrice Hatem

Quelques-unes de ses interprétations


Pupy y Los que Son, Son, concert à Bordeaux, 2009

Pupy y Los que Son, Son, émission TV

– Omara Portuondo avec Pupy y los que Son Son (désactivé)

Le texte en espagnol
(Version de Omara Portuondo)[3]

La traduction en français
(par Fabrice Hatem)

Vecina, préstame el cubo

Vecina, vecina! ¡Préstame el cubo!

Vecina, vecina, vecina préstame el cubo
Vecina, vecina, vecina préstame el cubo

No te lo puedo prestar
Pídeselo a mi marido
Me lo tiene prohibido
Yo no te lo puedo dar

Vecina, vecina, vecina préstame el cubo

¿Chico hasta cuándo me vas a pedir el cubo, chico?

Vecina, vecina, vecina préstame el cubo

Veras que ahorita me subo
Y el relajo se termina
Yo sola no tengo cubo
Pídeselo a Alejandrina

Vecina, vecina, vecina préstame el cubo

Compadre pídeselo a Alejandrina

Vecina, vecina, vecina préstame el cubo

¿Qué hubo viejo, qué hubo?
Deje ese desataría
Desde que amanece el día
Me estás pidiendo el cubo
Me lo tiene prohibido compay
¿No entiendes?

Vecina, vecina, vecina préstame el cubo
Vecina, vecina, vecina préstame el cubo

¡Oiga vecina!
¡Ay! no se ponga en majadera
Que soy yo el que la llama
Préstame el cubo de cargar el agua

Vecina, vecina, vecina préstame el cubo
Vecina, vecina, vecina préstame el cubo

Te lo dije ayer te lo digo hoy
No me pidas mas el cubo no lo doy

Vecina, vecina, vecina préstame el cubo

Óigame conmay controle sus arranques
No me digas que no hay
Y préstame el cubo grande

Y allí viene Cotó[4]
Pidiendo el cubo también
¡Juega tresero!

Vecina, vecina, vecina préstame el cubo
Vecina, vecina, vecina préstame el cubo

 

Voisine, prête-moi ton petit seau

Voisine, voisine, prête-moi ton petit seau

Voisine, voisine, prête-moi ton petit seau
Voisine, voisine, prête-moi ton petit seau

Je ne peux pas te le prêter
Demande donc à mon mari
Parce qu’il me l’a interdit
Je ne peux pas te le donner

Voisine, voisine, prête-moi ton petit seau

Dis, petit, pendant combien de temps tu vas me le demander, petit ?

Voisine, voisine, prête-moi ton seau

Eh, tu commences à me fatiguer, dis !
C’est fini la plaisanterie
J’ai pas de seau pour toi, voila
Demande à Alejandrina

Voisine, voisine, prête-moi ton petit seau

Mais mon gars, demande-le à Alejandrina

Voisine, voisine, prête-moi ton petit seau

Mais qu’est-ce qui t’arrive, mon coco ?
Arrête donc tes simagrées
Depuis l’début d’la matinée
Tu me demandes ce petit seau
Mon mari me l’interdit, mon gars,
Tu comprends pas ?

Voisine, voisine, prête-moi ton petit seau
Voisine, voisine, prête-moi ton petit seau

Ecoute, voisine !
Ah, mais arrête tes sottises, écoute
C’est moi qui te le demande
Prête-moi le seau pour verser la flotte.

Voisine, voisine, prête-moi ton petit seau
Voisine, voisine, prête-moi ton petit seau

Je te l’ai dit hier, et j’te l‘répète, voila,
Ne me demande plus le seau, je le donne pas

Voisine, voisine, prête-moi ton petit seau

Ecoute, louloutte, te mets pas en pétard comm’ça
Me dis pas qu’y en a pas, de seau,
Et prête-le moi le grand seau

Et maintenant voila Cotó
Qui vient aussi demander le seau
Joue, tréséro !

Voisine, voisine, prête-moi ton petit seau
Voisine, voisine, prête-moi ton petit seau

 

Références et liens internet divers

Paroles de la chanson en espagnol

Pour acheter la version originale de Arsenio Rodriguez


[1] Le double-sens est lié ici à l’évocation du mouvement de va-et-vient du pilon dans le mortier.
[2] Sens familier des mots « petite cuillère » et « gros cafard ».
[3] Les parties interprétées par le chœur figurent en italiques.
[4] Juan De La Cruz « Coto » , joueur de tres (tresero) invité de l’orchestre Pupy y Los que Son, Son.

Vamonos pa’l monte

Vamonos pa’l monte

ImagePour lire une traduction de ce texte, cliquez sur le lien suivant : Vamonos.

Composée et enregistré à New York en 1971 par Eddie Palmieri dans l’album éponyme, Vamonos pal’monte constitue un chaînon important dans l’évolution qui conduisit à l’invention du style Salsa à partir d’une réinterprétation des musiques populaires des Caraïbes.

Le texte fait par exemple constamment référence à ce fond culturel, comme en témoigne l’utilisation des termes « guarachar », « vacilón », ou encore « punto ». Quant à la musique, elle est calée sur la base rythmique traditionnelle du Son et de la Guajira.

Mais l’instrumentation est rénovée par rapport aux orchestres traditionnels, à travers notamment l’incorporation du piano et de l’orgue électriques, ainsi que par l’amplification de la section des cuivres (saxophones). Quant la structure même de l’œuvre, largement articulée sur un dialogue entre les deux claviers – piano et orgue – interprétés respectivement par Eddie Palmeri et son frère Charlie, elle présente un caractère profondément original.

Par cette dualité – invention de formes nouvelles, mais inspiration ancrée dans la tradition musicale – l’inspiration de Vamonos pa’l Monte apparaît très proche de celle d’un autre thème composé à la même époque par Johnny Pacheco : La esencia del guaguancó.

Je vous propose d’écouter Vamonos pa’l Monte dans l’interprétation d’Eddie Palmieri, tout en lisant ma traduction.

Fabrice Hatem

Una mulata en La Habana

Una mulata en La Habana

ImageL’oeuvre

Cette chanson, que je classerai par simplicité dans la catégorie « Timba », mais qui est en fait un Son Montuno modernisé, a été composée par Adalberto Alvarez. Elle a été enregistrée en 1999 par l’orchestre Adalberto Alvarez y su Son, avec la voix de Aramis Galindo, dans l’album Jugando Con Candela.

Le texte décrit de manière cocasse un phénomène bien connu : les relations amoureuses qui s’établissent souvent entre cubains et touristes de passage, et qui débouchent fréquemment ensuite sur un mariage. Loin d’afficher une attitude de réprobation morale, Adalberto Alvarez opte ici pour l’humour bienveillant. Plus encore, il nous incite à venir à Cuba pour y chercher notre mulâtresse. Présenté de cette manière très simple et très naturelle, c’est en effet très tentant pour célibataire… Mais gare aussi aux Abusadoras sans scrupules (titre d’une autre chanson du même orchestre) !!!

Fabrice Hatem

Ses interprétations par Aldalberto Alvarez y Su Son

CD Jugando con candela (1999)

Ses paroles en espagnol[1]

Sa traduction en français

Una mulata en la Habana

(Adalberto Alvarez)

Una mulata en La Habana
Que me robo el corazon…
Me hace tomar el avion
Cada dos o tres semanas…
Siempre me quedo con gañas
Cuando vengo de regresso
Despues el ultimo beso de amor…
De mi mulata cubana.
Yo volvere, a soñar otra vez
Con su sonrisa de primavera
Su caminar entre las palmeras…
Y su forma de amar que me lleva…
La Habana tiene un misterio
Que no me puedo explicar…
Yo alli me voy a casar…
Y te asseguro asi no juego…
Una mulata cubana
Me ha robado el corazon
Ya no tomo el avion…
Por que me quedo en La Habana
Quedo en La Habana
Hay una mulata en La Habana
Que me gusta, que le tengo ganas
Caballero
Una mulata quien alumbro mi camino
Quien cambio mi destino
Quien me ha hecho vivir
Yo lo se
Hay una mulata en la Habana.
Que me gusta, que le tengo ganas
Una mulata, se que te gusta la bachata,
Te emociona, te arrebata..
Hay una mulata en Lla Habana
Que me gusta, que le tengo ganas
Tu me haces cantar tu me haces bailar
Tu me haces sentir, tu me haces vibrar de amor…

Bueno muchachos los voy a invitar
A que busques tu mulatas…
Pero tienes que, que patear la lata…
Busca tu mulata, pa’que pateas la lata…
Busca tu mulata, pa quien pateas la lata..
Busca tu mulata bonita y quien tenga banana…
Busca tu mulata, pa quien pateas la lata..
Busca tu mulata…
Que tenga sentimiento puro, que tenga todo
Busca tu mulata, pa’que pateas la lata…
Busca tu mulata…
Cuando La Habana llege,
De una mulata yo me enamore…
Busca tu mulata, pa’que pateas la lata…
Que tenga wiriwiri
Que tenga wiriwiri
Y que tenga chakachaka
Tremendo sentimiento tiene que tener esa mulata…
Y que tenga wiriwiri
No la confundas con Terezs
Que es la mia se llama Juana…
Y que tenga chakachaka
Chakachakachekeke
Y que tenga wiriwiri
Y eso todo el mundo con la mano pa’ arriba,
Girando palmadas…
Y que tenga chakachaka
Chakachakachekeke
Que tenga wiriwiri
Oye tremendo sabor pero buscala, buscala
Y que tenga chakachaka
Y que tenga wiriwiri
Y que tenga chakachaka
Y que tenga, busca tu mulata,
Pa que pateas la lata..
Busca tu mulata…

Une mulâtresse à La Havane

(Traduction de Fabrice Hatem)

Une mulâtresse à La Havane
Elle a volé mon cœur…
Elle me fait prendre l’avion
Toutes les deux ou trois semaines…
Je reste toujours empli de désir
Lorsque je la quitte
Après le dernier baiser d’amour…
De ma mulâtresse cubaine.
Et je reviendrai, pour rêver à nouveau
Avec son sourire de printemps
Et sa démarche entre les palmiers
Et sa manière d’aimer qui me transporte…
La Havane possède un mystère
Que je ne peux m’expliquer…
Et je vais là bas pour me marier…
Je te le jure, je ne joue pas…
Une mulâtresse cubaine
A volé mon cœur
Maintenant, je ne prends plus l’avion
Parce que je reste à La Havane
Je reste à La Havane
Il y a une mulâtresse à la Havane
Qui me plaît… Que je désire
Oui monsieur
Une mulâtresse qui a illuminé ma vie.
Qui a changé mon destin
Qui m’a aidé à vivre.
Je sais bien
Il y a une mulâtresse à la Havane
Qui me plaît… Que je désire
Mulâtresse, je sais que tu aimes la bachata
Ça t’émotionne, ça t’excite…
Il y a une mulâtresse à la Havane
Qui me plaît… Que je désire
Tu me fais chanter, tu me fais danser
Tu me fais sentir, tu me fais vibrer d’amour…

Bien, les amis je vais vous inviter
Pour que vous cherchiez vos mulâtresses…
Mais attention, il faut sauter le pas…
Cherche ta mulâtresse, pour sauter le pas…
Cherche ta mulâtresse, pour sauter le pas…
Cherche ta jolie mulâtresse qui ait de l’abattage…
Cherche ta mulâtresse, pour qui sauter le pas…
Cherche ta mulâtresse…
Qui soit sincère et sentimentale, qui ait tout…
Cherche ta mulâtresse, pour sauter le pas…
Cherche ta mulâtresse…
Quand je suis arrivé à la Havane
Je suis tombé amoureux d’une mulâtresse…
Cherche ta mulâtresse, pour sauter le pas…
Qui ait du Wiriwiri
Qui ait du Wiriwiri
Et qui ait du Chakachaka
Elle doit être très sentimentale, cette mulâtresse…
Qui ait du Wiriwiri
Ne la confonds pas avec Teresa
Teresa c’est la mienne, la tienne s’appelle Juana…
Qui ait du chakachaka
Chakachakachekeke
Et qui ait du Wiriwiri
Et voila, tout le monde avec la main en l’air,
On tourne les paumes
Et qui ait du Chakachaka
Chakachakachekeke
Qui ait du Wiriwiri
Une fille exquise ; mais cherche-la, cherche-la
Qui ait du Chakachaka
Qui ait du Wiriwiri
Qui ait du chakachaka
Et qui ait, cherche ta mulâtresse
Pour sauter le pas…
Cherche ta mulâtresse…

Références complémentaires

Sur Aldaberto Alvarez

Autre fiche technique sur la même chanson

Sur l’album Jugando con candela (en italien)


[1] Le texte est basé sur la version de l’album Jugando Con Candela. Les parties interprétées par le chœur figurent en italiques.